Lorsque vous traversez une zone de chantier, la vitesse maximale autorisée est souvent abaissée par rapport à la vitesse maximale habituelle, d’autant que la circulation, habituellement sur plusieurs voies, peut être réduite à une ou deux voies. Par exemple, sur une autoroute limitée en principe à 130 km/heure, la vitesse peut être abaissée à 110 voire 90 ou 80 km/heure.
Et fréquemment, des radars de chantier sont installés pour flasher les automobilistes en infraction. On les retrouve également dans des zones jugées dangereuses où les limitations sont peu respectées. Fin 2017, on en comptait 275 sur les routes de France. Les premiers radars de chantier ont été mis en service en 2015. Le modèle utilisé est le Vitronic Poliscan.
Une tolérance de 5 km/heure ou 5 % pour les radars de chantier
Comme tous les radars fixes, ces radars disposent d’une tolérance de 5 km/heure si la vitesse maximale autorisée est inférieure à 100 km/heure et de 5 % au-delà. Par exemple, sur une zone limitée à 80 km/heure, si vous roulez à 85 km/heure, la vitesse retenue sera de 80 km/heure. Vous ne serez donc pas sanctionné. Si vous roulez sur une portion de route limitée à 110 km/heure, la vitesse déclenchante est de 117 km/heure (5 % = 6 km/heure) et ainsi de suite.
Le radar de chantier : un radar discriminant et autonome
Bien sûr, le radar de chantier permet de contrôler la vitesse d’automobilistes sur des zones dans lesquelles des femmes et des hommes travaillent, et qui sont investies par des engins parfois dangereux. Le but premier est d’assurer la sécurité des ouvriers.
Ces radars disposent d’une technologie particulière : la technologie laser LIDAR qui permet de mesurer la vitesse de circulation des véhicules dans les deux sens, d’identifier la voie de circulation des véhicules en infraction et de discriminer le type de véhicule afin de flasher à des vitesses différentes les véhicules légers et les poids lourds. Il possède donc les mêmes caractéristiques que les fameux radars discriminants.
De plus, le radar de chantier dispose de batterie lui offrant cinq jours de fonctionnement. C’est pour cela qu’il est également appelé “radar autonome” ; c’est même son appellation officielle. Il peut être installé dans une cabine fixe déplaçable ou non. On peut le retrouver sur la bande d’arrêt d’urgence, sur le terre-plein central ou encore derrière la barrière de sécurité. Une fois installé, il est configuré très rapidement, en une demi-heure, et est donc très vite opérationnel.
Le radar de chantier fonctionne à plein régime
Et le moins que l’on puisse dire, c’est que le radar de chantier ne chôme pas ! En 2017, un flash sur cinq émanait d’un radar de ce genre. Les radars autonomes ont enregistré près de 5 millions d’infractions sur cette année, soit 19,6 % des 26,1 millions de flashes émis par les radars automatiques. En 2016, les radars autonomes n’avaient flashé “que” 3,5 millions de fois. Fin 2018, le nombre de radars de chantier devrait s’élever à 400 puis à 500 en 2020. Ces radars autonomes seront installés progressivement sur les routes hexagonales. Ils devraient flasher environ 9 millions de fois…
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Bonjours jetais a 72km/h sur waze au lieux de 70km/h mais j’ai vue le radard flasher ( mais il y avais du monde autour de moi ) donc je ne saos pas si c’est moi qu’il a flasher vous en pensez quoi ??
Arrêtons de signaler les véhicules correctement arrêtés qui n’engagent pas les voies de circulation… à l’exception des véhicules de police ! Cela devient particulièrement pénible.
C’est très juste Il faudrait compléter l’alerte « véhicule arrêté » par la mention « sur voie » Ce serait plus clair pour tout le monde, et donc plus crédible. On ne sait plus comment signaler une voiture en panne sur la chaussée derrière un sommet de côte, un virage etc
tout à fait d’accord
quel est le temps d’actualisation de mon coyote pour signaler la présence d’un radar de chantier ?
Bonjour Namont,
Il faut que le danger temporaire soit signalé plusieurs fois pour que l’information soit confirmé et diffusé, ensuite cela est instantanément visible 🙂
A bientôt,
Vanessa de Coyote
Concentrez vous sur le fait de débusquer et de nous prévenir, nous, les travailleurs de la route, de ces pompes à Euros gouvernementales mises en oeuvre par des ronds de cuir citadins arrogants qui ne roulent eux-même jamais.
Le reste n’est que cosmétique.
Attention ce n’est pas une tolérance mais une marge d’erreur!!!
Sauf qu’en Auvergne ils sont partout sauf dans des zones de travaux ou accidentogènes …