Selon le Baromètre 2022 sur les vols d’engins et de véhicules, les entreprises du BTP et du secteur agricole paie un lourd tribut au vol d’engin, de véhicules et d’équipements mobiles.
Pour une entreprise, le vol d’un engin, d’un véhicule ou d’un équipement mobile peut avoir de lourdes conséquences. Un véhicule utilitaire, une pelleteuse, une benne ou encore un tracteur se révèle de véritables outils de travail sans lesquels l’activité s’arrête immédiatement. Tout un service et toute une entreprise peuvent subir les conséquences de ce délit. Les chantiers en cours sont retardés et, parfois, doivent s’arrêter définitivement. Sans compter le choc psychologique pour le salarié comme pour ses collègues quand le vol s’accompagne de violences.
L’impact économique est d’autant plus important que les véhicules utilitaires transformés, les engins agricoles et ceux du BTP sous-tendent des processus de production spécifiques et des délais de livraison importants pendant lesquels les entreprises sont immobilisées. De plus, se procurer un tel équipement en location courte durée pour assurer la continuité de l’activité pèse sur les frais de fonctionnement.
D’après le Baromètre 2022 sur les vols d’engins et de véhicules (*), une entreprise sur trois est concernée de près ou de loin par le vol. Dans le secteur du BTP, cette part grimpe à une entreprise sur deux quand elle s’établit à une sur quatre dans l’agriculture. Ces résultats montrent l’ampleur du phénomène et confirment l’intérêt du sujet pour les professionnels de ces secteurs d’activité.
Les mesures de protection mises en place par les entreprises n’arrivent pas à décourager complètement les voleurs. 80 % des engins et véhicules dérobés étaient stationnés dans un lieu fermé ou sécurisé et ce, que ce soit dans un sous-sol, sur un chantier ou dans un entrepôt. Ce pourcentage atteint 74 % pour le secteur du BTP et 91 % pour les entreprises agricoles. Quant aux circonstances des vols, ils surviennent davantage en semaine (66 %) et au cours de la nuit.
69 % des entreprises du BTP ont eu à subir des vols d’équipements de chantier (outillage, groupes électrogènes, etc.). Les VUL représentent 28 % des atteintes et les engins mobiles de chantier, 14 %. Dans le secteur agricole, 56 % des entreprises ont eu à déplorer le vol d’équipements (outillage, outils du sol, etc.) quand elles sont 21 % à citer les engins mobiles agricoles et 10 %, les VUL.
Pour le seul secteur du BTP et dans le classement des régions où le vol est le plus fréquent figurent l’Auvergne-Rhône-Alpes (21,90 %), l’Ile-de-France (17,8 %) et le Grand Est (13,4 %). Dans les entreprises agricoles, le Grand Est (15,80 %) arrive en tête devant la Nouvelle Aquitaine (3,8 %) et l’Occitanie (2,8 %).
Le Baromètre 2022 sur les vols d’engins et de véhicules pointe une réalité douloureuse pour les entreprises : 97 % des engins et véhicules volés n’ont pas été récupérés en totalité (96 % dans le BTP, 98 % dans l’agriculture). Le vol bloque l’entreprise qui a peu d’espoir de récupérer son bien sans en acquérir ou en louer un nouveau.
Parmi les nombreuses conséquences d’un vol d’engins et de véhicules, les professionnels du BTP citent à 74 % la désorganisation (retard de chantier, perte de temps liée aux démarches administratives). Viennent ensuite le coût de la location ou de l’achat d’un nouvel équipement (65 %), la perte d’exploitation (30 %), le surcoût de l’assurance (28 %). Les entreprises agricoles déplorent également la désorganisation (56 %), le coût de la location ou de l’achat d’un nouvel équipement (56 %), la perte d’exploitation, de prospects et de marché (33 %) et le surcoût de l’assurance (17,5 %).
Malgré ces répercussions et alors que la quasi-totalité des véhicules n’ont pas été récupérés, plus d’une entreprise sur deux n’est pas équipée d’une solution pour lutter contre le vol. Pour les entreprises agricoles, cette part monte à 63 %. Parmi les entreprises sans protection, 68 % opèrent dans les régions les plus exposées au vol. Pour les voleurs, les opportunités de multiplient. Autre statistique éloquente, 10 % des entreprises interrogées ne savent pas si leurs engins et véhicule sont sécurisés.
Et pourtant les conséquences financières d’un vol sont bel et bien réelles. Pour les coûts directs, 30 % des vols se soldent par une perte financière de plus de 10 000 euros sur le bien volé. Du côté des conséquences indirectes, 66 % des entreprises estiment le préjudice comme pouvant atteindre jusqu’à 10 000 euros. 17 % l’évaluent à plus de 10 000 euros.
L’assurance constitue un autre angle mort des vols d’engins et de véhicules. 90 % des entreprises victimes d’un vol n’ont pas été remboursées à hauteur de la totalité des coûts par leur compagnie d’assurance. Seules 5 % ont été couvertes en totalité.
Seulement 13 % des assureurs consentent des conditions préférentielles si l’entreprise s’équipe de solution de sécurisation pour lutter contre le vol. Une entreprise sur deux ignore si ses coûts d’assurance peuvent être abaissés lorsqu’elle s’équipe contre le vol. Un quart ne sait pas si l’assurance impose une solution de sécurisation en cas de vol. Enfin 52 % assurent ne pas être contraintes à équiper leurs véhicules de dispositifs contre le vol par leurs assurances.
Parmi les entreprises équipées contre le vol, plus de la moitié ont recours aux alarmes ou aux systèmes de protection mécanique (sabot, cadenas, antivols, etc.). Elles changeraient de solution si l’efficacité était renforcée, si son installation permettait de négocier des tarifs plus avantageux avec l’assurance et si une récupération rapide du bien était au rendez-vous.
Au sein des entreprises qui ne sont pas équipées d’une solution de sécurisation, un tiers ne savent pas identifier une solution adaptée à leur besoin et 31 % opteraient pour une solution de géolocalisation en temps réel.
Si les entreprises ont pris conscience de l’importance du vol, elles n’ont pas toutes encore identifié les solutions les plus efficaces pour lutter contre ce fléau. Elles devront agir sous la pression puisqu’elles sont 72 % à tabler sur une aggravation des vols dans les mois et les années à venir. S’équiper pourrait alors constituer un avantage concurrentiel.
C’est en ce sens que Coyote a développé Coyote Secure, afin de géolocaliser à tout moment vos engins de chantier en cas de vol.
(*) Réalisé par Ofices pour Coyote et avec l’Observatoire Français de l’Industrie, du Commerce et des Services auprès de 1022 responsables des secteurs du BTP et de l’agriculture.