Radars : 13 ans après, quel bilan ?

Depuis leur inauguration en octobre 2003, les radars automatiques fixes et mobiles ont parcouru du chemin (si l’on peut dire !) : entre le déploiement de nouvelles générations, l’apparition de radars discriminants et les derniers-nés radars leurres, la Sécurité Routière dénombrait environ 5.000 radars au 1er août 2015 répartis en huit catégories. Quelle efficacité ? Quelles conséquences pour les conducteurs ? Quelles sont les prochaines mesures ? Coyote vous éclaire (sans flash) et dresse pour vous le bilan des radars.

Les chiffres clés des radars en 2016

Nombre de radars déployés, nombre de flashs et d’infractions, coûts et recettes… À l’heure du numérique, rien de tel que des chiffres pour tout savoir sur les radars automatiques. Sortez vos calculatrices !

Combien de radars automatiques ?

Au 1er août 2015, on comptait en France 4.131 radars automatiques et 882 radars pédagogiques (qui indiquent la vitesse mais ne sanctionnent pas), un parc en ligne avec les objectifs que s’était fixés le gouvernement dans son Projet de Loi de Finances 2015.

Entre 2004 et 2015, le nombre de radars automatiques a donc progressé de… 1500% !

Néanmoins, le taux de disponibilité des radars - c’est à dire la proportion d’appareils en fonctionnement par rapport aux appareils installés - ne s’élève qu’à 93%. Le vieillissement des installations et le vandalisme ont raison du bon fonctionnement des radars. En revanche, il n’est pas toujours aisé de savoir quels sont ceux qui sont en état de marche… Il faut donc rester vigilants !

Combien de flashs sont-ils effectués chaque année ?

Les radars fixes sont les plus gros pourvoyeurs de flashs. En 2015, avec plus de 10 millions de flashs, ils comptaient à eux seuls pour plus de la moitié du nombre total de flashs effectués en 2015. Suivaient ensuite les radars discriminants, les radars embarqués, les radars mobiles puis les radars de feu rouge.

Néanmoins, le nombre de flashs et d’infractions constatées n’est pas le même : en effet, le cliché peut être inexploitable, l’automobiliste rester introuvable, ou le véhicule appartenir à une société. Ainsi, en 2015, sur les 20,24 millions de flashs, seuls 13,3 millions de PV ont été envoyés.

Combien ça rapporte ?

Sujet polémique s’il en est, les recettes des radars automatiques n’ont cessé de croître depuis 2003. En 2016, ils ont généré 789 millions d’euros de recettes, répartis entre les amendes forfaitaires payées dans les délais (45 jours) et les amendes majorées.

Les recettes liées aux amendes forfaitaires devraient s’élever à 672 millions d’euros en 2016, en baisse par rapport à l’année précédente, une évolution que certains interprètent comme un signe d’efficacité des radars automatiques.

À ces recettes il faut bien évidemment soustraire le coût de gestion de ces radars automatiques, qui représente un budget conséquent. Ainsi, en 2015, 186 millions d’euros ont été dédiés à l’installation, au fonctionnement et à la maintenance des radars automatiques.

Le Projet de Loi de Finances 2017 prévoit une augmentation des recettes de 25%, avec des amendes atteignant un total de 844 millions d’euros en fin d’année. De là à y voir un lien de cause à effet… il n’y a qu’un pas !

Quels sont les différents types de radars ?

Avec l’apparition des derniers radars dits “mobiles mobiles”, les radars automatiques sont désormais au nombre de huit. Parfois fixe, parfois embarqué, chaque appareil a d’ailleurs sa propre spécificité. Petit tour des routes de France... et de radars.

1. Le radar vitesse fixe

radar fixe

Au nombre de 2181 au 1er août 2015, les radars fixes ont été les premiers à être installés lors de l’implémentation de la nouvelle politique de sécurité routière et l’arrivée des radars automatiques. La troisième génération de radars fixes a été déployée en 2006.

Les radars fixes sont installés sur les bords de route, dans des zones considérées comme accidentogènes ou à intervalles réguliers sur les grands axes afin de faire diminuer la vitesse moyenne.

Le seuil de tolérance des radars fixes est de 5 km/h en-dessous de 100 km/h et de 5% au-dessus de cette vitesse. Ainsi, trois vitesses différentes figurent sur les PV : la vitesse maximale autorisée, la vitesse enregistrée par le radar et enfin la vitesse retenue après application de cette marge technique.

2. Le radar tronçon

Autrement appelé radar vitesse moyenne, le radar tronçon est apparu sur nos routes en 2012. On en dénombrait 100 au 1er août 2015, date des derniers chiffres officiels de la Sécurité Routière.

Le radar tronçon calcule la vitesse moyenne d’un véhicule entre un point A et un point B. Pour ce faire, les caméras infrarouge enregistrent la plaque d’immatriculation et relèvent une heure de passage afin de calculer la vitesse entre les deux appareils. En cas de dépassement de la vitesse autorisée, l’infraction est constatée au point de sortie du tronçon.

À l’instar des radars fixes, une marge technique de 5 km/h ou de 5% selon la vitesse relevée est appliquée.

radar troncon

3. Le radar de feu rouge

radar feu rouge

Comme son nom l’indique, le radar de feu rouge est installé sur les feux de signalisation, et plus particulièrement ceux situés sur des carrefours. Il n’a pas pour mission de mesurer la vitesse d’un véhicule mais de constater si celui-ci dépasse, lorsque le feu est rouge, la ligne d’effet des feux (LEF), en pointillés sur la chaussée, et s’il poursuit sa route après le feu rouge. Ce sont donc deux clichés qui sont pris.

Là encore, une marge technique existe : ainsi, si la voiture a franchi la ligne d’effet des feux sans toutefois dépasser le feu de signalisation, une seule photo est prise et aucune infraction n’est constatée par le radar de feu rouge.

Dans le cas où votre véhicule dispose d’une remorque, sachez que le franchissement de la ligne d’effet des feux est constatée sur le véhicule de traction : si celui-ci passe la LEF au vert mais que la remorque passe au rouge, vous ne serez pas en tort.

712 radars de feu rouge étaient déployés au 1er août 2015.

4. Le radar discriminant

Apparus il y a cinq ans, les radars discriminants sont des radars automatiques qui sont capables d’identifier le véhicule en infraction dans le cas où plusieurs apparaissent sur un fichier en indiquant la voie de circulation. Ils savent également distinguer un véhicule “classique” d’un poids lourd pour lequel des limitations de vitesse différentes sont appliquées.

Les radars discriminants, au nombre de 237 au 1er août 2015, sont situés sur des zones accidentogènes où la vitesse est souvent mise en cause. Ils sont également situés sur des tronçons à fort trafic de poids lourds. La marge technique propre aux radars fixes leur est appliquée.

5. Le radar mobile

Les radars mobiles sont des dispositifs visant à mesurer la vitesse qui sont installés à bord de véhicules banalisés. Ils peuvent être embarqués, c’est-à-dire situés à l’intérieur du véhicule ou débarqués sur la chaussée. Contrairement aux radars fixes, les radars mobiles ne sont pas signalés en amont.

Apparus en 2004, ils sont depuis 2013 peu à peu remplacés par des radars mobiles nouvelle génération, également appelés radars mobiles mobiles, qui peuvent détecter la vitesse tout en étant situés à bord d’un véhicule en circulation. Ces derniers, plus discrets, ne disposent en outre pas de flash visible. En août 2015, 569 radars mobiles de première génération et 260 radars mobiles mobiles étaient déployés sur le territoire français.

Les seuils de tolérance entre les radars mobiles première génération et nouvelle génération ne sont pas les mêmes : il est de 5 km/h ou 5% pour les premiers, et de 10 km/h ou 10% pour les seconds.

radar mobile

6. Le radar passage à niveau

radar passage pieton

Sans surprise, les radars de passages à niveau visent à contrôler le respect des feux rouges clignotants situés sur les passages à niveau. Ils fonctionnent peu ou prou sur le même principe que les radars de feu rouge.

Afin que les conducteurs puissent respecter la signalisation, un délai de trois secondes en agglomération et de cinq secondes hors agglomération est appliqué. Ce n’est qu’après ce seuil que le véhicule ayant franchi la ligne LEF est flashé une première fois (au dépassement) puis une seconde fois quelques mètres plus loin. Pour attester l’infraction sur les clichés, un second feu clignotant en alternance avec le premier est également installé.

Comme les radars de feu rouge, les radars passage à niveau ne sont pas signalés, les feux clignotants constituant déjà une signalisation. Ils étaient au nombre de 72 au 1er août 2015.

7. Le radar autonome

Les radars autonomes, également appelés radars chantiers, sont des radars semi-fixes qui sont situés sur des zones de danger temporaire comme les chantiers. Ils ont été mis en expérimentation dès 2012, avant d’être déployés en 2015.

Fonctionnant sur batterie, ce radar d’une grande flexibilité peut être mis en service en une trentaine de minutes seulement.

Le radar autonome peut également mesurer la vitesse des véhicules dans les deux sens de circulation et ce sur quatre voies.

Ce super-radar vise à protéger les automobilistes mais également les personnes travaillant sur les chantiers, et notamment ceux sur les autoroutes où les limitations de vitesse ne sont pas toujours respectées. On en comptait environ 70 en juillet 2016.

8. Le radar pédagogique

Seul radar qui ne conduit pas à une sanction, le radar pédagogique est un dispositif qui permet d’indiquer au conducteur sa vitesse à titre indicatif, afin qu’il se mette en conformité avec les régulations de vitesse en vigueur.

Certains radars pédagogiques indiquent également la sanction à laquelle s’expose le conducteur s’il maintient sa vitesse. Ils sont généralement situés aux abords des écoles.

radar pedagogique

9. le radar mobile embarqué

Utilisés depuis Mars 2013, les radars mobiles embarqués sont des appareils prenant place dans un véhicule banalisé. À la différence d'un radar fixe, le radar mobile embarqué est capable de mesurer la vitesse d'un véhicule en déplacement et ce tout en mouvement. L’excès de vitesse est constaté par le système embarqué et non pas par les forces de l’ordre.

Le radar mobile embarqué flash discrètement, grâce à sa caméra infrarouge, les automobilistes dès lors qu’ils dépassent la limite de vitesse autorisée de 10 km/h. À titre indicatif, les véhicules roulant à partir de 146 km/h sur l’autoroute, 124 km/h sur une voie express, 102 km/h sur une route nationale ou départementale et 61 km/h en agglomération seront flashés.

Aujourd’hui, ces véhicules banalisés se déplacent sur des axes prédéterminés par les forces de l’ordre sous l’autorité des préfets de département. Ces axes sont principalement des portions de route où l’excès de vitesse mène à l’accident. A court ou moyen terme, l’état souhaite confier cette mission à des sociétés privées et munir leur véhicule de radars mobiles embarqués.

Alors comment réussir à identifier les radars mobiles embarqués ?
Les voitures contenant un radar embarqué sont pour la plupart du temps des Renault Mégane dCi à cinq portes.
Présence d'un gros boîtier sur le tableau de bord. Il s'agit de la caméra reliée au système embarqué.
La tenue vestimentaire des occupants du véhicule qui sont vêtus de leur uniforme. Pour en savoir plus sur les radars embarqués :

Petit manuel du super-héros pour éviter les Flash(s)

Les flashs, et plus particulièrement les contraventions, ne sont pas franchement les alliés des automobilistes… Pour éviter les flashs qui visent à faire respecter les limitations de vitesse et signaler des zones de danger, il convient d’adapter sa conduite. Pour vous aider à y voir plus clair, Coyote enfile sa cape et vous livre ses conseils et astuces pour une conduite en toute sécurité (et sans flash).

Nous ne sommes pas seuls

Dans le domaine de la conduite, la vigilance est votre alliée. Si l’on a parfois tendance à oublier que nous sommes seuls sur la route, il faut néanmoins savoir s’adapter aux autres automobilistes. Tout d’abord, respectez les distances de sécurité, ceci devrait pouvoir vous aider à maintenir une vitesse en-deçà des limitations.

Vous roulez à
La distance de sécurité réglementaire (par temps sec)
50 km/h
28 mètres
90 km/h
50 mètres
110 km/h
62 mètres
130 km/h
73 mètres

On n’oublie pas non plus les basiques : dépassement par la gauche, respect des priorités… Connaissez-vous le montant des amendes lors de vos infractions ?

Quand Mère Nature nous joue des tours

Les autres véhicules ne sont pas les seuls paramètres dont vous devez tenir compte au volant. Adapter votre vitesse aux conditions de conduite est essentiel. La nuit, mais aussi les intempéries comme la pluie, le verglas ou le brouillard sont autant de données à considérer.

Ces conditions peuvent en effet vous induire en erreur quant à la maîtrise de votre véhicule et sa vitesse. Avec un champ de vision réduit, vous pouvez involontairement ignorer un panneau de signalisation ou un marquage au sol. Si la chaussée est détrempée ou verglacée, vous pouvez perdre le contrôle de votre véhicule. Il convient dans ces cas de réduire votre vitesse et d’allonger la distance de sécurité.

Souvenez-vous : en cas de visibilité inférieure à 50 mètres, la vitesse maximale autorisée est abaissée 50 km/h quel que soit l’endroit où vous circulez.

Apprendre à se connaître

En bon super-héros, il peut parfois arriver que vous vous surestimiez et ignoriez votre fatigue, votre stress ou votre alcoolémie. Vos réflexes et champ visuel se voient ainsi diminués et votre attention considérablement réduite. Ce sont autant de facteurs qui peuvent vous amener à dépasser les limitations de vitesse.

Parfois, prendre un taxi, vous faire raccompagner par un ami ou vous accorder une petite sieste avant de prendre le volant peut être salutaire et vous éviter quelques contraventions !

Et n’oubliez pas, celui qui conduit, c’est ce lui qui ne boit pas ! Le code de la route est clair à ce sujet : À partir de 0,2 g/l dans le sang (ou 0,1 mg/l air expiré) : la conduite est interdite pour deux catégories d’usagers : les conducteurs novices et les conducteurs de véhicules de transport en commun. À partir de 0,5 g/l dans le sang (ou 0,25 mg/l air expiré) : la conduite est interdite pour tous les autres conducteurs.

Radars : que vous réserve 2017 ?

La politique de sécurité routière va prendre un nouveau virage en 2017 avec pour objectif annoncé par le gouvernement une augmentation des recettes liées aux radars automatiques de 25%. Pour ce faire, de nombreuses mesures entreront en vigueur dès l’année prochaine, et surtout, nombreux seront les nouveaux radars qui feront leur apparition sur nos routes. Coyote vous dit tout en six infos.

1. 25% des recettes en plus en 2017

Alors que les recettes liées aux amendes forfaitaires ont atteint 672,3 millions d’euros en 2017, en léger recul par rapport à 2015, le projet de loi de finances 2017 prévoit une augmentation de ces recettes de 25%, pour s’élever à 844 millions d’euros.

S’il est prévu que la vitesse moyenne sur les routes diminue encore l’an prochain et que le taux de disponibilité, c’est-à-dire le taux d’équipement en service, reste inchangé en 2017, le nombre de radars, lui, va significativement augmenter.

Vous l’aurez compris : plus de radars, plus performants, et donc plus d’amendes !

En effet, cette croissance colossale s’explique par le déploiement de nouveaux appareils, plus performants. Vous l’aurez compris : plus de radars, plus performants, et donc plus d’amendes ! Le parc de radars automatiques va ainsi connaître une expansion pour s’élever à 4.600 appareils en service contre 4.450 actuellement.

Pour rappel, en 2015, seuls 13,3 millions de PV ont été envoyés sur les 20,2 millions d’infractions constatées. Une déperdition contre laquelle s’efforce de lutter l’État.

2. Les radars leurres entrent dans la partie

Ces dispositifs, appelés également, leurres par panneau, devraient être déployés plus largement dans le courant de l’année prochaine. Leur principe ? L’installation successive de panneaux signalant la présence d’un contrôle automatique derrière lesquels un radar est caché de manière aléatoire.

De cette manière, l’automobiliste se voit obligé de se conformer aux limitations de vitesse sur toute une zone longue de plusieurs dizaines de kilomètres, sans savoir où se situe réellement le point de contrôle, puisque le radar sera déplacé régulièrement.

Ces radars leurres, qui ont été mis en service en 2016, devraient s’élever à une centaine d’ici la fin de l’année, et être déployés de manière importante durant les deux années à venir, puisqu’il est prévu qu’ils soient au nombre de 1000 d’ici 2019.

3. De nouveaux radars autonomes et radars mobiles

Les radars autonomes, encore appelés radars de chantiers, devraient eux aussi connaître leur heure de gloire en 2017. Alors que seuls 70 appareils étaient en service au mois de juillet, ils devraient être 400 en fin d’année prochaine. Ces radars autonomes offrent davantage de flexibilité que les radars fixes : ils fonctionnent sur batterie et sont faciles à mettre en place.

Les radars mobiles mobiles ne sont pas en reste puisqu’il a été annoncé la mise en service de 133 équipements supplémentaires en 2017. La stratégie est claire : miser sur des dispositifs plus souples, plus discrets, et in fine plus efficaces.

4. Les radars multifonctions lancés en grande pompe

Une nouvelle génération de radars s’apprête à orner les routes françaises dès l’année prochaine : les radars multifonctions. Sous ce nom pas vraiment impressionnant se cache en réalité la nouvelle arme pour lutter contre l’insécurité routière.

Ces radars tout-en-un sont tout simplement capables de détecter de nombreuses informations : dépassement de vitesse, franchissement de ligne de stop, de passage à niveau ou de feux de signalisation, discrimination entre poids lourds et véhicules légers, identification jusqu’à 8 voies de circulation, contrôle simultané de 32 véhicules, ou encore captation de vidéo pour prouver l’infraction… Bref, ces radars savent tout faire !

Ces tourelles, logiquement plus rentables que la majorité des appareils déjà en service, seront également déplaçables. Un nouveau dispositif redoutable, encore en phase de test, qui fera donc son apparition en 2017.

5. Entrée en vigueur de la loi J21

Nous vous en avons parlé il y a quelques jours seulement : la loi de modernisation de la Justice, surnommée loi J21, entrera en vigueur au 1er janvier 2017, avec notamment l’obligation pour les employeurs de dénoncer leurs salariés ayant commis une infraction routière.

Jusqu’à maintenant, les infractions commises au volant de voitures de fonction parvenaient à l’employeur mais pas au conducteur qui ne figurait pas sur la carte grise du véhicule. Désormais, l’entreprise sera contrainte légalement de donner l’identité de la personne au volant du véhicule.

Une mesure très coûteuse pour les entreprises pour lesquelles le traitement administratif mobilise déjà de nombreuses ressources (8h par mois pour une flotte de 50 véhicules comme nous vous l’expliquions dans notre précédent billet). Certaines entreprises préfèrent d’ailleurs prévenir que guérir et prennent des dispositions telles que les pauses obligatoires, l’interdiction de passer des appels au volant ou l’installation d’assistants d’aide à la conduite sur leurs véhicules.

6. Augmentation des verbalisations des conducteurs étrangers

Les employés disposant de voitures de fonction ne seront pas les seuls à être pris par la patrouille. En effet, les conducteurs étrangers se verront davantage verbalisés en 2017 avec la mise en place d’un permis de conduire virtuel qui permettra à l’État de leur retirer des points, voire de leur interdire de conduire sur le territoire français.

En 2015, plus d’un cinquième des infractions flashées par les radars automatiques étaient dues à des conducteurs étrangers. Si plus de deux millions de contraventions leur ont été adressées, il n’était alors pas possible de leur retirer des points.

C’est désormais chose faite avec ce dispositif déjà en place dans certains pays limitrophes, comme la Belgique ou le Luxembourg.

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