Comme pour de nombreux secteurs, la période n’est pas évidente pour le marché de l’automobile. Il est nécessaire de se réinventer face à la problématique écologique et aux différentes normes imposées par le gouvernement. Si l’exécutif a prolongé ses aides, il prévoit tout de même la réévaluation des taxes pour les années à venir. En résumé, les taxes vont augmenter sans que les aides à l’achat d’un véhicule peu polluant n’augmentent. L’objectif ? Dissuader les consommateurs d’acheter un véhicule à moteur thermique.
En 2021, de nouvelles normes étaient entrées en vigueur entraînant l’augmentation des taxes écologiques. Nous avions déjà évoqué la prise en compte du poids du véhicule dans le malus écologique, mais également de l’augmentation de l’ensemble de son barème.
Le seuil de départ de déclenchement du malus atteignait alors 133 g de CO2/km, faisant ainsi passer le montant de l’ancien seuil de 50 à 170 euros. De la même manière, le plafond de cette taxe était passé de 20 000 € à 30 000 €.
En revanche, du côté des bonus écologiques, le gouvernement avait accordé une extension du bonus concernant les voitures électriques jusqu’au 30 juin 2021. Mais ce n’est pas tout ! Nous avons pu constater l’arrivée d’un bonus pour les voitures et les camionnettes électriques d’occasion ! Par conséquent, les aides ne concernent plus uniquement le neuf.
Avec l’augmentation du prix des carburants, la taxe écologique fait mal aux économies des Français… C’est pourquoi le gouvernement a décidé de prolonger les bonus à l’achat tout en durcissant le malus écologique. L’objectif étant de dissuader l’investissement dans un véhicule non-électrique !
Au 1er juillet 2022, les nouveaux montants du bonus écologique devaient entrer en vigueur. Pourtant, l’augmentation du prix des carburants et la volonté du gouvernement à inciter à l’achat d’un véhicule plus vert les ont conduits à maintenir les montants du bonus écologique jusqu’à la fin de l’année. L’aide à l’achat d’un véhicule électrique, hybride rechargeable ou à hydrogène est toujours de 6 000 €. Cette somme sera malheureusement réajustée à 1 000 € en 2023…
Autre bonne nouvelle : le montant maximal du prix du véhicule pour accéder au bonus écologique est passé à 47 000 € contre 45 000 € auparavant. Pour les véhicules avec un prix à l’achat compris entre 47 000 € et 60 000 €, l’aide est toujours fixée à 2 000 € sans condition de revenus.
Bon à savoir, le bonus écologique et la prime de conversion d’une valeur de 5 000 € maximum sont cumulables.
Côté malus écologique, le changement est de mise. Son seuil de déclenchement a encore diminué ! Il pointe désormais à 128 g de CO2/km contre 133 g de CO2/km en 2021. Un seuil qui continuera de diminuer pour atteindre les 123 g de CO2/km en 2023… Vous l’aurez compris, la grande majorité des voitures à moteur thermique sont donc dorénavant concernées par le malus écologique !
Le plafond maximum de la taxe est, quant à lui, toujours en vigueur. Il atteint aujourd’hui les 40 000 €, soit une augmentation de 10 000 € lorsqu’on le compare avec celui de l’année précédente. Toutefois, une limite est établie à 50 % du prix du véhicule.
renaud
Luc Labedski