Le 1er juillet 2017, le permis à points a fêté ses 25 ans d’existence. Un projet qui a mis du temps à voir le jour à l’époque, avec différents projets de lois qui n’ont jamais aboutis et une forte crainte de l’impopularité de la mesure. Après 15 ans de travail, le permis à points voit enfin le jour.
Le système de points est encore jeune mais qui a déjà fait ses preuves : l’Observatoire National Interministériel de la Sécurité Routière (ONISR) estime que le permis à points, et d’autres mesures, ont permis de sauver 86 000 vies au cours du dernier quart de siècle.
Selon la Sécurité Routière, aujourd’hui 77% des Français disposent encore de leurs 12 points sur leur permis, 85% ont 10 points ou plus. Seulement 16% n’ont qu’entre 6 et 10 points et 2% moins de 6 points. Dans le dernier cas, un courrier est envoyé au conducteur pour l’informer et il est incité à faire un stage de sensibilisation à la sécurité routière.
D’après le bilan statistique sur les infractions du code de la route et l’impact sur le permis à points de l’ONISR de 2015, les causes principales de retraits de points sont les excès de vitesse, le non-respect d’un feu rouge, l’usage du téléphone tenu en main, l’alcoolémie et le non port de la ceinture.
Le permis de conduire français permet de conduire dans l’Espace Economique Européen. 22 pays de l’Union Européenne disposent aussi d’un permis à points qui se déclinent en deux versions :
– Le même permis qu’en France où le conducteur a un nombre de points qui diminuent selon les infractions (Espagne, Portugal, Autriche…). Selon les pays, lorsque le conducteur n’a plus de points il doit repasser l’examen pratique/théorique ou un suivre stage.
– Un permis à zéro point, où des points de pénalités sont donnés à chaque infractions jusqu’à ce que le seuil maximum soit atteint, ce qui provoque le retrait du permis (Allemagne, Roumanie, Pays-Bas…).
Sources : ONISR, La Sécurité Routière, DRIEA Île de France
Leroy
PRÉTET