Ce weekend se déroule la 84ème édition des 24H du Mans, une des trois courses les plus prestigieuses du monde. On dit que quand Le Mans se met à l’heure de la course, ce ne sont pas seulement 24 heures, mais plus d’une semaine d’événements. Inès Taittinger, soutenue par COYOTE, a déjà bien entamé cette semaine de préparation, au rythme des entraînements et des premières sensations sur ce circuit mythique. Elle profite d’une petite pause pour répondre à nos questions et partager avec la Communauté ses premières impressions.
Pouvez-vous nous parler de votre parcours ?
J’ai pu débuter ma carrière en 2009 grâce à l’ancien pilote de formule 1 et pilote des 24 Heures du Mans qui a cru en moi : Philippe Alliot. Il m’a fait très rapidement courir dans un championnat: le V de V. Sept années de course en endurance plus tard et me voici aux portes des 24H du Mans.
Peu de femmes ont participé aux 24H du Mans, que représente cette course pour vous ?
C’est un mythe dans le sport auto, la plus grande course du monde. J’en rêve depuis longtemps, je n’arrive pas encore à réaliser que j’y participe cette année !
Cette année, deux femmes vont prendre part au départ de la course, quel est votre sentiment ?
En effet, il y a aussi la pilote Danoise Christina Nielsen mais dans la catégorie GT. Je cours en LMP2. Je suis très fière de prendre le départ de cette course, mais je n’ai pas le sentiment d’être là pour représenter la gente féminine. Homme ou femme, c’est la même course pour tous.
Quel est le concept du Pavillon des Femmes dont vous serez l’ambassadrice ?
C’est un espace réservé aux femmes sur le village des 24 heures. Un espace de détente avec jardin, jacuzzi, des massages.. Mais c’est surtout l’occasion d’apprendre l’automobile à travers une exposition de photos de femmes dans l’univers automobile, un simulateur de course, et des échanges avec différentes personnalités.
Pouvez-vous nous parler de votre association ?
Mécénat Chirurgie Cardiaque permet à des enfants souffrant de malformations cardiaques de venir en France et d’être opérés lorsqu’ils ne peuvent être soignés dans leur pays d’origine par manque de moyens financiers et techniques. Moi-même née avec une malformation cardiaque, je suis devenue Coureuse du Cœur pour apporter de l’espoir à ces enfants et leur dire qu’il faut toujours aller au bout de ses rêves.
Si vous aviez un conseil à donner, quelles sont selon vous les qualités requises afin de devenir pilote professionnel ?
Le sérieux, la motivation et le travail.
Qu’est-ce que la marque Coyote vous évoque ? Faites-vous partie de la Communauté ?
Un outil très pratique et utile pour éviter les dangers et le trafic. J’aime beaucoup le côté ludique et communautaire qui permet de partager des informations avec les autres conducteurs.
Après la course, vous pourrez retrouver Inès sur d’autres circuits car elle compte bien ne pas s’arrêter en si bon chemin « le calendrier ELMS compte encore de nombreuses courses jusqu’à la fin de la saison : Paul Ricard, Spa, Estoril et le Red Bull Ring en Autriche ». Elle compte également reprendre son stage chez Eurosport. En souhaitant que son rêve se poursuive et qu’elle réalise une belle performance, COYOTE souhaite à Inès une très belle course aux 24H du Mans.
*Crédit portrait / Pierre David Crédit photo / Florian Colnot
Il est évident qu.il faut beaucoup d’argent pour faire de la compétition auto, je suis certain qu’il existe des hommes ou des femmes qui sont de super pilotes, mais par manque de moyens ils ne peuvent même pas essayer !!!
Comme disait St Pierre à C Chapman. Qui lui demandait quel est Le meilleur pilote au monde, il lui a répondu, c’est un agriculteur qui n’a même pas son permis de conduire !!!
Bonjour, d’accord avec les critères retenus par Inès Taittinger pour devenir pilote professionnel, mais elle a oublié le « Pognon » Cordialement guy