Afin de mieux comprendre les logiques mises en place pour assurer la sécurité routière en France, nos équipes ont étudié le rapport de l’ONISV (Observatoire National Interministériel de la Sécurité Routière) concernant les infractions au code de la route. Voici notre bilan concernant l’utilisation et l’efficacité des radars, ou « contrôles automatisés », au cours de l’année 2020.
Pour les contrôles automatisés (ensemble des contrôles effectués sans l’intervention d’une personne), on compte pour l’année 2020 un total de 12,9 millions d’infractions à la vitesse constatées. L’ensemble des contrôles automatisés est réparti entre huit différents types de radars :
Contrairement à ce que l’on pourrait croire, la majorité des infractions enregistrées par les radars ne proviennent pas des appareils plus récents et parfois moins faciles à éviter mais bel et bien des radars fixes classiques. N’hésitez plus à vous équiper de l’application Coyote pour être alerté dès que vous en croisez un.
Les dix radars qui ont le plus flashé en 2020 sont localisés sur les autoroutes et notamment sur des axes à très fort trafic. En tête de liste on peut retrouver le radar de l’A8 entre Nice et Cannes (169 748 flashs), celui sur l’A1 dans le sens Bourget en direction de Paris (130 698 flashs) ou encore celui de la RN 230 entre Lormont et Villenave-d’Ornon (126 255 flashs).
Avec ces informations, on peut imaginer qu’une bonne partie de ces infractions auraient facilement pu être évitées. Les automobilistes commencent d’ailleurs à agir en conséquence puisqu’on compte tout de même une baisse de plus de 10% sur le total des infractions enregistrées par des contrôles automatisés par rapport à l’an passé.
Dans les Yvelines par exemple, un nouveau type de radar fixe a été installé dans la Vallée de la Chevreuse. Capable de flasher dans les deux sens et de distinguer les véhicules légers des poids lourds, ce radar tourelle a été placé dans une zone limitée à 50km/h fortement prisée des motards et des touristes, le long de la route des Cascades.
Ce type de radar risque d’être de plus en plus présent en France ! Testé depuis 2014 dans le Rhône et homologué en 2018, sa mise en place le long de nos routes a déjà commencée. Il s’agit d’un radar de la société Parifex dont les performances sont bien plus élevées que sur les radars conventionnels : le nombre de PV invalides à cause de clichés trop flous devraient drastiquement baisser.
Développé par la même société, le Parifex Nano est équipé de la technologie LiDAR 3D capable de modéliser l’environnement autour de chaque véhicule. Grâce à cette technologie, il devrait être capable de contrôler la vitesse, les franchissements de feu rouge et de stop, les distances de sécurité, les priorités à droite et même la sécurité des piétons…
Le Parifex Nano est dans ses dernières phases de test mais il débarquera le long de nos routes et dans nos villes bien assez vite. Avec ses capacités, il vaudra mieux s’informer très rapidement de sa localisation ! Le seul bémol, c’est qu’il est facilement déplaçable : sa conception le rend léger et facilement transportable, il faudra donc redoubler de vigilance face à lui.
Le Gouvernement français ne lésine pas sur la Sécurité routière et compte bien poursuivre son combat contre les excès de vitesse et autres infractions au Code de la Route. D’ici 2023, un bon nombre de nouveaux radars devraient être installés en France, certains ont de bonnes chances de s’avérer très efficaces eux aussi !
Dans les Bouches-du-Rhône, environ 80 nouveaux radars vont être installés dont une cinquantaine sur le bord des routes marseillaises alors que trois nouveaux radars de type tourelle ont déjà été installés le long de la L2. La majorité de ces derniers seront des radars fixes traditionnels.
En Haute-Garonne, même combat, neuf nouveaux radars urbains ont été installés à Toulouse afin de faire respecter la limitation de vitesse à 50km/h. Ils ont tous été installés sur des axes très fréquentés comme sur la route du boulevard Silvio-Trentin aux Minimes, du boulevard du Maréchal Juin vers le conseil régional ou encore de l’avenue Pompidou à Jolimont.
Ghyoros
Sarah
COLIN
Mickael