En France, l’histoire des radars est ponctuée de rebondissements. Souvenez-vous, lors de l’instauration des premiers radars automatiques, tous ces dispositifs émettaient des flashs très visibles quand ils détectaient une infraction. On se demandait alors souvent à la vue d’un flash : « c’est moi qui me suis fait flasher, là ? ». Mais aujourd’hui, cette habitude est de plus en plus obsolète. En cause : la disparition progressive des flashs visibles sur certains dispositifs, et l’avènement des radars sans flash. Coyote fait le point sur ces différentes évolutions.
En 2003, les radars automatiques font leur apparition sur les routes françaises. Leur flash est alors bien visible par les automobilistes, mais cela ne durera qu’un temps. Quelques années plus tard, les radars mobiles n’émettent plus de flashs quand la luminosité ne l’exige pas ; puis ce sont les radars tronçons qui se font plus discrets : ces derniers finissent par être équipés d’un flash infrarouge que l’œil humain ne peut pas percevoir. Un dispositif qui sera alors repris par les voitures radars embarquées pour pouvoir flasher encore plus incognito, puis par les radars double face. Enfin, le gouvernement met en place dans toute la France des radars tourelles dont la spécificité est de ne pas avoir de flash visible. Un pas de plus vers l’invisibilisation des flashs de radars.
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Après les radars mobiles, les radars tronçons, les radars double face et les radars tourelles, place aux radars autonomes ! Et oui, eux aussi sont désormais concernés par la fin du flash visible. Enfin, ce n’est pas tout à vrai : ces dispositifs n’ont pas un filtre infrarouge rendant le flash totalement invisible, mais utilisent un système qui réduit fortement l’intensité du flash.
Autrement dit, le flash de ces radars autonomes n’est pas invisible, mais peu visible. Cette technologie n’est pas une nouveauté, puisque quelques radars en sont déjà équipés depuis plusieurs années, mais elle s’est véritablement développée sur les radars autonomes à partir de l’année dernière. Des radars que l’on retrouve d’ailleurs de plus en plus en agglomération, alors qu’ils étaient jusque-là plutôt réservés aux routes de campagne.
Pour savoir si le radar autonome que vous croisez est muni d’un flash peu visible, inspectez le côté gauche de la cabine vitrée. Si le flash (on le reconnait à sa forme ronde caractéristique) est blanc, il s’agit d’un flash visible. Si le flash est noir (en général, vous ne verrez qu’une bande noire et ne parviendrez pas à distinguer le « nid d’abeilles »), il s’agit d’un flash peu visible.
Récemment, le ministère de l’Intérieur a publié un tableau répertoriant le nombre d’excès de vitesse constatés par les radars en France entre 2015 et 2024. Grâce à ces informations, l’Argus a pu synthétiser un certain nombre de données :
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