Plusieurs fois annoncé, le radar piéton a finalement été confirmé en ce début d’année 2019. Découvrez comment fonctionne ce nouveau radar et ce qu’il va changer pour les automobilistes et les piétons.
Si le radar piéton pointe finalement le bout de son nez dans les communes françaises, c’est parce que la législation sur les infractions aux codes de la route a changé. En effet, jusqu’à il y a peu, il était impossible de verbaliser un conducteur pour un refus de priorité à un piéton sans arrêter le véhicule concerné.
Aujourd’hui, ce type d’infraction est donc encadré légalement comme un excès de vitesse : une preuve visuelle (un enregistrement vidéo dans le cas du radar piéton) est suffisante pour verbaliser le conducteur.
Equipé de 5 caméras, le radar piéton est installé à proximité des passages cloutés. Les caméras sont capables de suivre et d’analyser en temps réel les mouvements de piétons et des voitures.
Si les deux caméras qui suivent les mouvements de piétons et les 2 caméras (à détection de plaques) qui suivent le mouvement des voitures détectent une infraction, la dernière caméra enregistre la scène et la transmet à la police municipale.
Selon le code de la route, le non-respect d’un passage piéton vous coûte 135 euros d’amende et le retrait de 6 points sur le permis de conduire. Cependant, il est possible que ces sanctions soient encore renforcées dans les mois qui viennent.
Rappelons que si un piéton est engagé sur un passage clouté, vous devez ralentir ou vous arrêter afin qu’il puisse traverser. Attention, c’est aussi le cas s’il n’est pas encore engagé mais qu’il en a clairement l’intention !
[content_block id=6654 slug=display-post-boi-mini-radars-et-points]
François ROSE
michel DESCAMPS