Alors que les outils de surveillance et de collecte de données sont de plus en plus présents dans notre quotidien, de nombreux consommateurs s’inquiètent de l’arrivée de ces enregistreurs. Voici ce qu’il faut savoir au sujet de leur mise en place !
Boîte noire obligatoire, sous quelles conditions ?
Votée le 27 novembre 2019 au Parlement Européen, cette mesure rend obligatoire l’installation d’une boîte noire pour les constructeurs automobiles à partir de mai 2022 en Europe. La mesure s’appliquera dès 2024 pour les véhicules d’occasion.Comment fonctionne le dispositif ?
Face aux inquiétudes des utilisateurs quant à l’utilisation des données collectées par la boîte noire à des fins commerciales ou de surveillance, les parlementaires ont précisé les conditions de cette mise en place. Le texte indique que les données collectées seront rendues anonymes : « un enregistreur de données d’événement n’est pas capable d’enregistrer et de mémoriser les quatre derniers chiffres de la partie «désignation du véhicule» du numéro d’identification du véhicule, ni aucune autre information qui pourrait permettre l’identification individuelle du véhicule concerné, de son propriétaire ou de son détenteur ».Contrairement à celles installées dans les avions, ces boîtes noires ne peuvent pas enregistrer de son ! Les automobilistes ne seront pas mis sur écoute lorsqu’ils conduisent. En effet, elles ne font qu’enregistrer les paramètres du véhicule tels que la vitesse, l’utilisation des freins, la position du volant, le port de la ceinture ou encore le régime du moteur.
De plus, la boîte noire ne crée pas un historique répertoriant l’ensemble des données depuis sa mise en place. Elle ne peut enregistrer que 5 secondes de données ! Au bout de 5 secondes, les données sont effacées et la boîte enregistre 5 nouvelles secondes. Ce système d’enregistrement par roulement évite des problématiques liées au stockage et permet tout de même d’avoir les paramètres des 5 dernières secondes avant l’incident.
L’installation de ces boîtes noires ne devrait pas affecter le prix de vente des véhicules. On ne sait pas encore où elles seront placées mais elles ne pourront pas être désactivées par le propriétaire du véhicule.
Qui aura accès à nos données ?
Le texte de loi concernant la mise en place de ces enregistreurs précise bien que les données collectées ne seront accessibles que pour les forces de l’ordre. Les informations contenues dans la boîte noire ont pour but de comprendre les causes de l’accident et doivent exclusivement servir à augmenter la sécurité sur la route.Ainsi, contrairement à ce que certains automobilistes craignaient, les données ne pourront en aucun cas être communiquées aux compagnies d’assurance ou à des tiers.
Ca ne vous fait pas penser à Demolition man? 🙁
Bientôt on n’aura plus qu’un choix pour conduire : la voiture de collection.
Je suis écœuré, plus cela va et plus on nous emprisonnent et on nous supprime nôtre liberté, tout comme en Ukraine actuellement.
il y en a ras le bol !!!
Certaines voitures sont équipées de caméra pour analyser la route et bientôt des dash cam intégrées cette boite noire pourra aussi les enregistrer je pense
Radars tourelles, radars embarqués omniprésents et difficilement détectables, boîtes noires, projet d’équiper les véhicules d’un dispositif basé sur les GPS agissant directement sur la vitesse pour la rendre conforme à la limitation du lieu, répression et répression. A force de limiter notre liberté Ils finiront par avoir une révolte de type « Gilets Jaunes » quand les gens en auront assez de payer des PV et de perdre des points!!
Ils rendent obligatoire ce genre d’instrument alors même qu’ils en négligent d’autres, aussi, voir plus importants en termes de sécurité.
Je veux citer l’exemple de la fonction téléphone sur mon volant qui permet de décrocher ou de raccrocher lors d’un appel.
Elle n’est activable que moyennant finance ++.
Il s’agit d’une VW neuve de 2020. Bravo à la marque qui met en avant la sécurité et aux autorités qui laissent faire.
Hypocrisie, quand tu les tiens !
encore une surveillance supplémentaire… il nous était promis que les radars étaient là pour prévention…
les gendarmes se cachent pour mieux nous attraper… il ne devait pas y avoir de radars mobiles et de plus contrôlés par des sociétés privées… il en va sur le développement de plus en plus précis et présent dans nos citées… tout ça encore pour de la prévention ? Et hop on nous raconte que ces petites boites noires (déjà pourquoi noires ?) ne feront que de surveiller quelques petites situations mécaniques, n’empêche que sur 5 secondes ils pourront largement contrôler notre vitesse et « là » va savoir si elles ne communiquent pas ou communiqueront ? Je n’ai plus aucune confiance sur nos surveillances soit disant préventives… trop de mensonges et de démagogie ! Que l’on arrête de nous infantilisé, encore un maillon pour nous enchaîner…
Le problème est que la réglementation peut être soft à la mise en place puis évoluer dans le future et devenir un système de surveillance supplémentaire. Pour ma part je serai plus rassuré si k’acces aux données ne pouvait être possible que sur demande d’un juge
tout à fait ce que je pense commencer avec ces boites va permettre de continuer avec plus de sophistication sur les renseignements recueillis et évoluer sur leurs destinataires
Je suis sourd et pas parole ok
Bonjour,
ATTENTION la mise en place sur les véhicules d’occasion ne sera pas obligatoire en 2024, ci-dessous un article sur le site d’Argus:
Il n’a, en effet, jamais été question d’appliquer le même traitement aux véhicules d’occasion.
Cette erreur provient, en partie, d’un communiqué du parlement européen imparfaitement traduit. Daté d’avril 2019, il indiquait que « cette législation devrait s’appliquer à partir de mai 2022 pour les nouveaux modèles et en mai 2024 pour les modèles existants ». Une phrase qui peut laisser penser que, dans à peine trois ans, toutes les voitures en circulation devront être équipées de ce fameux « enregistreur de données », y compris celles de seconde main. Mais en réalité, comme de coutume avec ce type de réglementation, seuls les constructeurs automobiles sont visés. La première date, qui devrait finalement être plutôt le 6 juillet 2022 d’après le règlement UE 2019/2144 du 27 novembre 2019, s’applique seulement aux nouvelles homologations. Ensuite, les marques disposent d’un délai de deux ans pour équiper toute leur gamme disponible au catalogue, y compris les modèles qui n’auraient pas évolué durant cet intervalle de temps. Un moyen pour eux d’adapter leurs outils de production progressivement.
Vive les vieilles voitures 🙂
Je sais bien que lorsque l’accident arrive, cela a l’air instantanné mais 5s c’est peu. Il y a 1 seconde de temps de réaction en moyenne puis le temps jusqu’à l’arrêt complet. Plus la voiture est lourde (SUV Hybride, voiture électrique puissante etc …) plus l’énergie à absorber est importante. Si on veut couvrir les cas de freinage à la vitesse maximum du véhicule, en particulier en Allemagne, ne devrait-on pas avoir un peu plus que 5s ?
Très bien