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Comment se forment les embouteillages ?

Pour mieux comprendre la formation des embouteillages, les scientifiques ont adopté une technique simple : comparer le trafic routier à un fluide. Ralentissements, bouchons : découvrez comment « le cauchemar des automobilistes » survient dans le trafic routier.

Capacité d’absorption et flux du trafic

L’embouteillage repose sur le flux des véhicules et la capacité d’une route à l’absorber. Contrairement aux idées reçues, la vitesse de circulation ne fait pas augmenter la capacité d’absorption d’une route. Au-delà de 1500 véhicules par heure et par voie, la voie atteint sa capacité maximale dès 70km/h de vitesse moyenne.

L’embouteillage par saturation

C’est le plus courant. Lorsque la densité de véhicules dépasse un seuil critique — environ 1 500 véhicules par heure et par voie — la route ne peut plus absorber davantage de trafic, même si la vitesse augmente.

Contrairement à une idée reçue, rouler plus vite ne permet pas de fluidifier le trafic. En effet, plus la vitesse est élevée, plus les conducteurs doivent respecter une distance de sécurité importante, ce qui réduit le nombre de véhicules pouvant circuler simultanément.

Résultat : un ralentissement brutal d’un véhicule provoque une réaction en chaîne, chaque conducteur freinant à son tour. C’est le fameux effet « accordéon » qui génère les bouchons.

L’embouteillage causé par un incident

Un accident, un véhicule en panne, des travaux ou même une voie neutralisée… Dès qu’un événement réduit la capacité d’absorption d’une route, la demande excède l’offre, et l’embouteillage se forme.

Ce type de bouchon est généralement temporaire, mais peut provoquer de fortes perturbations, notamment aux heures de pointe.

Le bouchon de curiosité

Enfin, le bouchon « de curiosité » est celui qui survient sur une voie sans problématique apparente. Par exemple, il peut survenir lorsqu’un événement remarquable survient de l’autre côté des glissières et que chaque conducteur a le réflexe de ralentir pour « observer », d’où le nom de curiosité. Celui qui ralentit force celui qui le suit à ralentir, ralentissant le trafic global.

Réduire les embouteillages : quelles solutions ?

A la manière des fluides, les bouchons interviennent surtout quand le trafic est dense. La réaction en chaîne est engendrée par les véhicules à haute vitesse qui ralentissent, jusqu’à créer le bouchon.

Face à ce fléau déploré par tous les conducteurs, des solutions sont envisagées :

  • augmenter les distances de sécurité entre chaque véhicule ;
  • réduire la vitesse globale du trafic ;
  • agrandir les axes routiers ;
  • réduire le nombre de véhicules en circulation.

Dans certaines grandes agglomérations, les experts détectent des embouteillages « fantômes » sans cause apparente, ou presque. Les automobilistes qui en sont responsables sont ceux qui maintiennent difficilement la distance adaptée entre eux. Ce manque de fluidité sur les routes amène les constructeurs à repenser la voiture autonome qui, pour eux, pourrait être la solution miracle.

Pour éviter ce type de ralentissement, restez concentré sur votre trajet et anticipez les dangers grâce à l’application Coyote, qui vous informe en temps réel des perturbations sur la route.

 

Découvrir l’Appli

 

 

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3 Commentaires

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Patrick Kisiangu Matondo

merci pour ce notice pour les solutions liées aux embouteillages
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Noah

Bonjour Patrick Kisiangu Matondo, Nous sommes ravis de vous proposer des solutions liées à ces problématiques grâce à notre application. Si vous souhaitez plus de détail sur celle-ci, n'hésitez pas à nous contacter au 01 76 49 48 47 du lundi au vendredi de 08h à 20h et le samedi…
Bonjour Patrick Kisiangu Matondo, Nous sommes ravis de vous proposer des solutions liées à ces problématiques grâce à notre application. Si vous souhaitez plus de détail sur celle-ci, n'hésitez pas à nous contacter au 01 76 49 48 47 du lundi au vendredi de 08h à 20h et le samedi de 09h à 19h. Nous vous souhaitons une excellente journée. Noah de Coyote.
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VR

Comme souvent, un bouchon se formant à partir d'une bretelle d'accès à un axe à forte densité n'est pas forcément dû au grand nombre mais au manque de réactivité du véhicule désirant s'intégrer dans la file de droite ou au refus de ceux qui sont déjà sur l'axe de se…
Comme souvent, un bouchon se formant à partir d'une bretelle d'accès à un axe à forte densité n'est pas forcément dû au grand nombre mais au manque de réactivité du véhicule désirant s'intégrer dans la file de droite ou au refus de ceux qui sont déjà sur l'axe de se déporter en CLIGNOTANT : les bretelles d'insertion ne sont pas des voies d'attente mais d'ACCELERATION -non prioritaires, ça va de soi- pour s'infiltrer au plus vite EN TOUTE SECURITE ; celui qui s'arrête pour s'insérer est souvent la cause du bouchon, amplifié par le manque de réactivité de ceux qui circulent en refusant de changer de voie (sans CLIGNOTANT, bien sûr... ). Tout est affaire d'anticipation et de réactivité (sans oublier ceux qui squattent la voie du milieu quand celle de droite est quasiment vide, à part sur le périphérique où les bretelles d'accès sont PRIORITAIRES, eh oui... ) Pour en revenir à la baisse de la limitation de vitesse pour fluidifier le trafic parce que les distances de sécurité sont raccourcies, ... je demande à ce qu'on me le prouve par a+b ; les explications actuelles ne m'ont pas convaincu, les distances de sécurité étant en France bien "aléatoires" d'un conducteur à l'autre...

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