La nouvelle année a déjà bien commencé, et une chose est sûre : la reprise des activités entraîne une hausse des prix pour les automobilistes. De plus, de nouvelles réglementations sont en application pour lutter contre la pollution. Coyote vous propose un récapitulatif des changements prévus pour 2022.
Péage, carburant : la hausse des prix se confirme pour 2022
Comme chaque année lors du 1er février, les sociétés concessionnaires des autoroutes augmentent automatiquement le prix des péages. En 2021, c’était une hausse moyenne de 0,48% qui avait été observée. En 2022, c’est une hausse d’environ 2% des péages qui s’applique. Soit 0,7€ pour un trajet tel que Paris-Lyon.
Mais l’inquiétude principale pour les automobilistes est cependant liée aux trajets réguliers sur des distances plus courtes comprenant des péages. L’inflation, très élevée en 2021, et le nombre de chantiers entrepris sur nos autoroutes expliquent cette augmentation.
Mais ce n’est pas tout ! Tous les conducteurs seront également confrontés à une hausse record du prix du carburant, qui était déjà forte l’année dernière. Diesel ou essence, une seule chose est sûre : faire le plein va coûter de plus en plus cher. Pour le diesel, on constate une hausse de 0,15€ du litre durant le mois de janvier. Côté essence, qu’il s’agisse de Sans Plomb 95 ou 98, la hausse s’est située aux alentours de 0,10€ du litre !
Les assurances automobiles enfin en baisse pour 2022
La baisse de circulation lors de la pandémie aura tout de même mené à un recalcul des assurances auquel les automobilistes pourront bénéficier. En effet, on observe une baisse moyenne de 1,4% pour les primes d’assurance annuelles.
Le saviez-vous ? Depuis 2 ans, les Français ont beaucoup moins utilisé leur véhicule, ce qui a entraîné moins d’accidents. Les compagnies d’assurance ont donc adapté leurs tarifs en conséquence. Reste à savoir si cette tendance va se confirmer, car c’est la première fois depuis des années que le prix des assurances baisse.
Les nouvelles restrictions écologiques pour 2022
Les Zones à Faibles Emissions (ZFE) ont pour but d’améliorer la qualité de l’air dans les grandes agglomérations en réduisant la pollution émise par les véhicules. Certaines grandes villes avaient déjà mis en place ces ZFE sans qu’elles s’étendent à l’ensemble des véhicules les plus polluants, ou que des contraventions soient appliquées. Coyote fait le point avec vous sur le durcissement des restrictions des ZFE cette année.
Aujourd’hui, à Paris et dans le Grand Paris, les véhicules non classés, ou possédant une vignette Crit’Air 4 ou 5 ne peuvent plus circuler. Autrement dit, ce type de voiture pourra être utilisé seulement sur l’A86 de 8h à 20h (en dehors des week-ends et jours fériés). A partir du 1ier juillet 2022, les véhicules avec une vignette Crit’Air 3 seront aussi concernés par ces restrictions.
A Strasbourg, l’interdiction aux véhicules non-classés ou Crit’Air 5 s’applique désormais à l’ensemble de l’Eurométropole – sans sanction pour l’instant.
A Lyon et dans sa métropole l’interdiction s’appliquera dès le 1er juillet 2022 aux véhicules non-classés ou Crit’Air 5.
À Rouen, la ZFE concerne depuis cette année 12 communes de la métropole, et interdira la circulation des véhicules non-classés, et Crit’Air 4 ou 5 à partir de septembre 2022.
Cette extension des ZFE, et leur durcissement progressif vont continuer à s’appliquer dans les années à venir, notamment à Toulouse, Reims, ou Grenoble. Cette lutte contre la pollution passe aussi par l’application de nouveaux malus écologiques, et la valorisation des véhicules « propres ».
Vers la fin des moteurs thermiques ? Malus écologique, malus au poids et voitures propres
En effet, le malus écologique augmente cette année, avec la hausse de son plafond de 30 000€ à 40 000€. En parallèle, il concernera plus de véhicules cette année, avec un abaissement du taux maximal de CO2 pris en compte : depuis le 1ier janvier, sont concernées toutes les voitures émettant 128g/km au lieu de 133g/km.
Mais un nouveau malus a été instauré, le malus au poids, à l’achat des véhicules les plus lourds. Il faudra ainsi débourser 10€ de taxe par kilo, au-delà d’1,8t. A noter que les véhicules « familiaux » d’au moins 8 places bénéficient d’un abattement de 400kg, et que les véhicules électriques ou hybrides ne sont pas concernés !
Ces malus risquent donc d’orienter de plus en plus d’automobilistes vers des véhicules propres, notamment avec le maintien des 6000€ de bonus écologique jusqu’au 1er juillet 2022. A partir de cette date, cette prime sera de 5000€ seulement. Découvrez plus d’informations sur les voitures électriques dans notre article dédié !
Le petit roi a dit… Votre réponse est dans les urnes !
Ce n’est pas Macron, nous avons ici les résultats des travaux des khmers verts (EELV en France) siégeant au parlement Européen.
Ils vont nous faire crever, de plus leurs mesures n’apportent aucun résultat tangibles, mais ils continuent.
AVEC LES VERTS CE SERA PIRE
donc les riches qui changent de voiture tous les ans ont le droit de rouler
quel drôle de pays la France
mon grand père vient de me dire :
Pompidou président de la république disait à ses Ministres et autres fonctionnaires ;arrêtés d’emmerder les Français ,avec Macron ça continue!