Renault Zoé, Peugeot e-208, Tesla Model 3, Audi e-tron : le marché de l’automobile fait aujourd’hui la part belle aux électriques. Lorsque l’on sait que les transports sont responsables d’une grande partie de la pollution en ville, on comprend notre volonté de trouver des alternatives plus propres pour se déplacer. Mais la voiture électrique est-elle vraiment écologique ? Coyote vous éclaire sur le sujet.
Le CO2 rejeté par les voitures diesel et essence est responsable de bien des problèmes pour notre planète. Une voiture électrique a justement l’avantage de ne pas rejeter de CO2 dans l’atmosphère lorsqu’elle roule. Et c’est en s’opposant à ces véhicules classiques que la voiture électrique se positionne comme une alternative zéro émission, une voiture non-polluante ou un véhicule propre.
Mais pourtant l’électricité utilisée pour faire rouler une voiture électrique vient bien de quelque part ?
En France le nucléaire est aujourd’hui l’énergie majoritairement utilisée pour produire de l’électricité. En Allemagne c’est le charbon, une des énergies les plus polluantes. Si nos voitures électriques ne rejettent pas de CO2 de manière directe dans nos villes, elles ne sont pour autant pas « propres ». Car pour produire de l’électricité il faut aujourd’hui avoir recours à des énergies ayant un impact sur l’environnement.
Pour être véritablement écologique en roulant en voiture électrique, deux solutions :
À l’heure actuelle, la construction d’une voiture électrique dégage plus de CO2 que celle d’un diesel ou d’une essence. Mais qu’est-ce qui est responsable de ce bilan peu glorieux pour la voiture électrique ?
Il faut chercher la réponse du côté de la fabrication de la batterie. C’est la partie centrale de ce type de voiture, celle qui coûte le plus cher et dont dépendent la puissance et l’autonomie de la voiture électrique. Aujourd’hui, la très grande majorité des batteries sont produites en Chine, un pays qui reste le plus grand consommateur de charbon du monde.
Pour créer ces batteries, la Chine doit s’approvisionner en métaux rares comme le lithium, le nickel, le cobalt ou encore le manganèse. L’extraction de ces métaux précieux est responsable de deux fléaux :
La voiture électrique ne possède pas de pot d’échappement, et pourtant elle produit des particules fines en roulant. Comment est-ce possible ?
C’est possible car en réalité, selon un rapport de l’Observatoire de la qualité de l’air sorti en 2012, 41% des émissions de particules fines du secteur routier proviennent de l’usure des pneus, de l’abrasion des plaquettes de freins ou encore de l’usure de la route. On retrouve dans ces particules fines des composants dangereux pour la santé sous forme de fine poussière : cuivre, cadmium, chrome, nickel, plomb, zinc, etc.
Plusieurs pays d’Europe comme le Royaume-Uni ont pris ces dernières années la route du tout-électrique. Avant de pouvoir considérer ces initiatives comme utiles à la planète, il est nécessaire de trouver des solutions pour rendre véritablement écologique les voitures électriques.
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Nancy