Partenaire mobilité des Jeux Olympiques et Paralympiques 2024, Toyota suit les dernières tendances et inscrit sa démarche au cœur des enjeux environnementaux. Le constructeur japonais a en effet prévu une flotte complète de véhicules électriques pour l’évènement, dont 500 voitures à hydrogène. Ce coup de projecteur sur cette catégorie spécifique de véhicule électrique peut donner l’élan nécessaire à la croissance du marché de l’hydrogène pour les véhicules légers, mais rien n’est moins sûr. La voiture hydrogène a-t-elle un avenir ? Comment fonctionne-t-elle ? Coyote fait le point.
Depuis quelques années, la voiture électrique a vu ses ventes exploser en France. Alors qu’on dénombrait un peu moins de 9 000 voitures vendues en 2013, elles étaient près de 300 000 en 2023. 1,7 million de véhicules électriques sont aujourd’hui en circulation dans l’Hexagone, un boom dû en grande partie à la hausse des hydrocarbures et aux enjeux environnementaux.
De son côté, la voiture à hydrogène peine encore à se faire une place au sein du marché automobile. Si 3 000 véhicules ont été vendus en 2023 aux Etats-Unis, seulement 306 ont été immatriculés en France. Catégorie spécifique de véhicule électrique, la voiture à hydrogène est néanmoins arrivée bien plus tard sur le marché, et ne bénéficie pas de tous les avantages de sa grande sœur. Seulement deux modèles se distinguent aujourd’hui (dont la Toyota Mirai), contre plusieurs dizaines pour la voiture électrique, bien plus abordables financièrement.
Malgré ses avantages en termes d’émissions de CO2 (zéro émission lorsqu’elle est utilisée) et un gain de temps lors du ravitaillement en hydrogène comparé à la longue recharge d’une voiture électrique, le prix d’une voiture à hydrogène est bien plus élevé que la première. Il existe également encore peu de stations distribuant de l’hydrogène dans l’Hexagone, alors qu’on dénombre 100 000 bornes de recharge depuis 2023. Des inconvénients qui pèsent lourd lorsqu’il s’agit de choisir un nouveau véhicule.
La voiture à hydrogène comporte, contrairement à une voiture électrique classique, une pile à combustible qui transforme l’hydrogène en électricité. Elle n’a donc pas besoin de batterie pour fonctionner, elle crée sa propre énergie seule. Lorsqu’il entre en contact avec l’oxygène, l’hydrogène produit de l’électricité, de la chaleur et de la vapeur d’eau. Cette énergie créée est ensuite éliminée sous forme de vapeur d’eau, sans aucune émission polluante. En revanche, la production d’hydrogène engendre, elle, une grande quantité d’émission de gaz à effet de serre.
La recharge d’une voiture à hydrogène se fait rapidement, mais il est nécessaire de trouver une station dédiée et celles-ci sont encore très peu nombreuses en France, contrairement aux bornes de recharge pour véhicules électriques.
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Le marché de la voiture à hydrogène va certainement progresser dans les années à venir, mais difficile d’estimer aujourd’hui s’il deviendra le marché dominant. Pour l’instant, le faible choix de véhicules, leur coût élevé et la faible disponibilité de stations de recharge est un frein important au développement du marché.
L’hydrogène pourrait néanmoins voir son utilisation progresser dans certains secteurs comme l’aviation ou le transport maritime. Les véhicules utilitaires légers comme les fourgons pourraient eux aussi utiliser de plus en plus l’hydrogène à court terme. Le groupe Stellantis produit en effet des fourgons à pile à combustible et vient d’élargir ses capacités de production fin 2023.
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Borrione