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Dashcams et vidéos au volant : ce que dit la loi en 2025

Les caméras embarquées (ou dashcams, en anglais) sont des dispositifs de plus en plus utilisés par les automobilistes Français. Bien que légaux, ces équipements doivent respecter des règles strictes d’utilisation pour rester en conformité. On fait le point sur toutes les mesures qui encadrent en 2025 l’emploi des dashcams en France.

Que signifie « dashcam » ?

N’y voyez rien de compliqué : le terme « dashcam » est simplement l’abréviation de « dashboard camera », qui signifie en Français « caméra de tableau de bord ». Aussi appelé « caméra témoin de circulation », ou « caméra embarquée », ce dispositif produit des enregistrements vidéo depuis le poste de conduite d’une voiture (vers l’avant et/ou l’arrière du véhicule selon les équipements).

À savoir : les dashcams peuvent être installées par le propriétaire du véhicule de son plein gré, ou avoir été intégrées à la voiture par le constructeur – notamment sur les voitures dites connectées.

À quoi sert une dashcam ?

Les dashcams sont utilisées par les particuliers pour différentes raisons. Pour certains, l’objectif est de constituer des preuves en cas d’accidents de la route ; pour d’autres, il s’agit d’un moyen de lutter contre le vol, ou les potentielles dégradations du véhicule. Enfin, dans certains cas, les images enregistrées par la caméra sont utilisées dans le cadre de formations de conduite.

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Est-ce légal d’avoir une dashcam en France ?

Contrairement à ce que l’on peut parfois entendre, utiliser une dashcam dans sa voiture est une pratique parfaitement légale en France : la loi vous autorise en effet à filmer les lieux publics (donc la route) depuis un endroit privé  (votre voiture est considérée comme telle), y compris si vous êtes garé sur un parking.

Cependant, l’utilisation des caméras embarquées dans l’Hexagone est très encadrée en raison des nombreuses mesures destinées à protéger la vie privée d’autrui :

  • En France, l’article 226-1 du Code pénal vous interdit de filmer des personnes sans leur consentement
  • Le Règlement Général sur la Protection des Données (RGPD) s’applique aux caméras de bord, ces dernières étant sont susceptibles d’enregistrer des informations privées potentiellement identifiables.
  • Les voies publiques peuvent être filmées par des caméras appartenant à des particuliers, tant que le droit à la vie privée des individus présents sur l’enregistrement est respecté.

Découvrez aussi notre article sur la nouvelle réglementation européenne concernant les infractions routières transfrontalières.

Comment utiliser une dashcam en toute légalité ?

Pour pouvoir respecter les mesures encadrant le respect de la vie privée, votre caméra embarquée doit être utilisée selon des règles bien définies :

  • Pour éviter tout litige d’ordre juridique, il est fortement conseillé de flouter les visages et les plaques d’immatriculation des véhicules enregistrés par la dashcam avant de les montrer à un tiers.
  • Les images vidéo doivent uniquement être utilisées à des fins personnelles ou de vidéosurveillance – toute utilisation d’ordre commercial est interdite.
  • Il est interdit de stocker les images obtenues par la dashcam.

Est-il possible de porter plainte avec les images d’une dashcam en cas d’accident ?

En cas d’accident, les images vidéo produites par une dashcam peuvent être communiquées aux forces de l’ordre et aux compagnies d’assurance pour servir de preuves. Cependant, leur traitement varie selon les procédures :

  • dans les procédures pénales, les images sont acceptées, et la preuve est libre (elle est recevable sans condition);
  • dans les procédures civiles (celles qui concernent les compagnies d’assurance, par exemple), les images doivent être légitimes et respecter toutes les réglementations en matière de protection des données pour constituer une preuve.

Mais quelle que soit la situation, sachez qu’en France, seul le juge est en droit de décider de la recevabilité des enregistrements obtenus par caméras embarquées.

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