Le Gouvernement l’avait annoncé à de nombreuses reprises : après plusieurs années de tests, les radars mobiles urbains allaient commencer à verbaliser les automobilistes en ce début d’année 2024. C’est désormais chose faite dans trois des quatre agglomérations ayant servi d’expérimentation à ces dispositifs de contrôle routier nouvelle génération. Comment fonctionnent ces radars urbains ? Où sont-ils actuellement déployés en France ? Coyote fait le point !
Les radars urbains possèdent le même fonctionnement que les radars tourelles. Comme eux, ces dispositifs intégrés au mobilier urbain ont été conçus pour :
Mais les comparaisons s’arrêtent là : les radars urbains sont beaucoup plus discrets que les radars tourelles (car bien plus petits), et donc plus difficiles à repérer – des mini-panneaux signalent systématiquement les dispositifs, mais leur petite dimension empêche souvent les automobilistes de les voir. Les radars mobiles urbains ont par ailleurs la particularité d’être facilement déplaçables.
À savoir : si les radars urbains actuellement homologués sont techniquement capables de sanctionner les excès de vitesse (dans les deux sens de circulation) et le franchissement des feux rouges, ils ne prennent en charge qu’une seule fonction pour le moment.
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Pour rappel, les radars urbains ont été testés à partir de 2021 dans quatre territoires qui s’étaient portés volontaires : les agglomérations de Belfort, Marseille et Toulouse, ainsi que le département du Doubs. Après deux ans d’essais, les dispositifs ont été mis en service le 16 janvier 2024 dans les agglomérations de Marseille et de Belfort. Pour la première fois, ces radars nouvelle génération ont pu verbaliser les automobilistes ne respectant pas les limitations de vitesse, ou grillant les feux rouges (selon le dispositif).
Le 29 janvier, c’était au tour du département du Doubs de rendre opérationnels les radars urbains précédemment utilisés en phase de test. Actuellement, seule l’agglomération de Toulouse n’a pas encore mis en service ses dispositifs ; la préfecture a toutefois récemment annoncé que 5 radars urbains (sur les 19 installés) fonctionneraient prochainement sur son territoire.
Selon la préfecture, 5 radars mobiles urbains seraient aujourd’hui en état de marche dans l’agglomération (sur les 19 dispositifs installés). Quatre radars sont programmés pour sanctionner les excès de vitesse, 1 cabine verbalise les automobilistes n’ayant pas respecté la signalisation des feux.
25 dispositifs ont été mis en place dans le département – plus exactement dans 14 communes du Pays de Montbéliard. La préfecture n’a toutefois pas donné de précisions quant au nombre de radars véritablement actifs, ni au type d’infractions détectées par les radars opérationnels.
Dans les Bouches-du-Rhône, 2 radars mobiles urbains ont été mis service à Marseille et 1 aux Pennes-Mirabeau (à l’intersection de l’Avenue François Mitterrand, de la rue Jean Aicard et du chemin des Fraises). Ces trois dispositifs verbalisent les automobilistes en cas de franchissement d’un feu rouge.
La préfecture a annoncé la mise en service prochaine de 5 radars urbains (19 dispositifs au total ont été installés dans la métropole de Toulouse). Quatre dispositifs devraient contrôler les excès de vitesse, 1 le franchissement des feux rouges.
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Henry BEGUIN