Il y a quelques temps, Coyote évoquait l’expérimentation des radars de covoiturage en France. Près de deux ans après ces phases de test, ces dispositifs sont désormais en service sur certaines routes du territoire. Quel est leur principe de fonctionnement ? Comment éviter d’être sanctionné par ces nouveaux radars ? On répond à toutes vos questions sur le sujet.
Si vous êtes un lecteur assidu du blog Coyote, vous n’êtes pas sans savoir que les radars de covoiturage ne sont pas une nouveauté en France. En 2023, plusieurs régions ont effet lancé des phases d’expérimentation avec ces dispositifs. Aujourd’hui, ces phases de test sont terminées dans plusieurs secteurs, et le dispositif peut désormais sanctionner les contrevenants, et parfois donner lieu à des amendes (dans certaines villes, le dispositif est cependant toujours utilisé comme simple « outil pédagogique »).
Plusieurs villes de France ont mis en place des radars de covoiturage. On en retrouve notamment à Grenoble, Lyon, Bordeaux, Nantes, Strasbourg, et plus récemment sur le périphérique parisien et sur les autoroutes A1 et A13.
Toutefois, comme on vient de le voir, les mesures d’application ne sont pas identiques sur tous ces territoires. Dans certains secteurs, les automobilistes ne sont pas contrôlés (ou très peu), ou ne sont pas sanctionnés par une amende. Dans d’autres villes, le contrôle est systématique, et peut entraîner une contravention si une infraction est constatée. C’est le cas de Bordeaux, de Lyon et du périphérique parisien à partir du 1er mai (jusqu’à cette date, les dispositifs restent « pédagogiques » à Paris).
Concrètement, les radars de covoiturage vérifient que les automobilistes respectent la réglementation relative à l’utilisation des voies de gauche réservées aux covoitureurs.En période de pointe, seules les voitures qui font du covoiturage, les taxis et les véhicules à très faible émission (dotés de la vignette Crit’Air 0) peuvent emprunter cette voie spéciale mise en place dans plusieurs régions de France.
Les radars de covoiturage sont conçus pour détecter le nombre de personnes présent dans les voitures qui circulent sur la voie réservée. Pour simplifier l’opération, tous les véhicules ayant au moins deux personnes à bord sont considérés par les radars comme des véhicules de covoiturage.
Pour contrôler le nombre de passagers du véhicule, les radars de covoiturage utilisent des caméras thermiques. Equipées de capteurs, ces caméras détectent le rayonnement infrarouge émis par la personne ou les personnes présentes à bord, puis un système d’intelligence artificielle analyse l’image obtenue (impossible donc de tricher en circulant avec un mannequin).Elles peuvent ainsi déterminer le nombre d’occupants présents dans l’habitacle.
Quand le radar perçoit qu’une voiture circule avec un seul occupant sur une voie de covoiturage, il flashe sa plaque d’immatriculation. Si l’infraction est confirmée par un agent de police, l’automobiliste s’expose à une amende de 135 euros (rédigée par l’agent).
Depuis le 10 octobre 2024, l’Appli Coyote ainsi que nos boîtiers Coyote Max, Coyote Up et Coyote Nav+ intègrent une nouvelle alerte spécifique : « Contrôle voie réservée ». Cette alerte vous permet d’être informé en temps réel sur la présence de zones de contrôle situées sur les voies réservées au covoiturage. Une solution particulièrement efficace pour éviter les amendes des radars de covoiturage !
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