Si certains politiques commencent à évoquer la tolérance 0 en matière d’alcool au volant, celle-ci n’est pas encore appliquée. Pour l’heure, la limite autorisée du taux d’alcool dans le sang pour prendre son véhicule est de 0,5 g par litre de sang, soit 0,25 mg par litre d’air expiré. Un chiffre abaissé à 0,2 g et 0,1 mg pour les titulaires d’un permis probatoire. Cette limite de taux d’alcool au volant correspond à un verre d’alcool pour les titulaires d’un permis classique et 0 verre pour les jeunes conducteurs.
Au-delà de ces limites, vous vous exposez à des sanctions. Si votre taux d’alcool dans le sang est compris entre 0,5 et 0,79 g d’alcool par litre de sang (0,25 mg à 0,39 mg d’alcool par litre d’air expiré), vous êtes coupable d’une infraction de 4e catégorie. Voici les sanctions auxquelles vous vous exposez :
NB : Dans le cadre d’une amende classique non forfaitaire lors d’un jugement au tribunal, l’amende peut s’élever à 750 euros. Dans certains cas, une suspension de permis peut être prononcée pour une durée maximale de 3 ans.
Si vous êtes contrôlé avec un taux d’alcool au volant de plus de 0,8 g d’alcool par litre de sang, soit 0,4 mg d’alcool par litre d’air expiré, cette infraction est considérée comme un délit, c’est-à-dire une infraction grave au Code de la route. Aussi, vous risquez les sanctions suivantes :
NB : Le refus de se soumettre à un dépistage est passible des mêmes sanctions qu’une alcoolémie supérieure à 0,8 g d’alcool par litre de sang.
Puisqu’un taux d’alcool supérieur à 0,8 g par litre de sang est considéré comme un délit, vous devrez vous présenter devant le tribunal. Voici les sanctions judiciaires afférentes encourues :
En cas de récidive d’un même délit de conduite en état d’ivresse dans une période de 5 ans, le permis de conduire est automatiquement annulé. En cas de nouvelles récidives, d’autres sanctions complémentaires peuvent être prononcées, telles que la confiscation du véhicule.
Odette Gre
Sarah