Le col du Stelvio à moto : un voyage à sensations fortes
Pour tout passionné de moto, le col du Stelvio n’est pas une simple route : c’est un monument. Suspendu entre ciel et terre, accroché aux flancs des Alpes italiennes, il offre l’un des itinéraires les plus exaltants d’Europe. Son tracé tortueux, son altitude extrême, ses virages en épingle qui défient la gravité — tout est réuni pour un voyage inoubliable, à la fois physique et contemplatif. Monter le Stelvio à moto, c’est cocher une case sacrée dans le carnet des grands road-trips européens. Et pour que l’expérience reste un plaisir sans stress, des outils de navigation comme l’assistant Coyote permettent d’anticiper, de maîtriser et de mieux savourer chaque virage. Enfilez le casque, réglez les suspensions et préparez-vous à l’un des plus beaux cols du continent.
Et pour que l’expérience reste un plaisir sans stress, des outils de navigation comme l’assistant Coyote permettent d’anticiper, de maîtriser et de mieux savourer chaque virage.
Un peu d’histoire
Le col du Stelvio, ou Passo dello Stelvio en italien, culmine à 2758 mètres d’altitude. Il se classe juste derrière l’Iseran sur le podium des plus hauts cols routiers européens. Situé à la croisée de la Lombardie, du Trentin-Haut-Adige et de la frontière suisse, il relie les vallées de Bormio à l’ouest et de Prato allo Stelvio à l’est. Construit entre 1820 et 1825 sous la direction de l’ingénieur Carlo Donegani, son objectif initial était militaire et politique : connecter Milan à l’empire d’Autriche en franchissant les Alpes de manière permanente.
Pendant un siècle, le Stelvio servit de frontière entre l’Autriche et le Royaume d’Italie, avant d’être rattaché définitivement à l’Italie après la Première Guerre mondiale. Son tracé reste pratiquement intact depuis deux cents ans, avec ses innombrables virages taillés à la main, à flanc de montagne. Il est aujourd’hui un site classé, protégé, et reconnu mondialement par les amateurs de cyclisme, de conduite sportive… et de deux-roues en quête d’extase mécanique.


Une soixantaine de virages en épingle
Le Stelvio, c’est 60 virages à cheveux sur 24 km, un véritable test de technique, d’endurance et de concentration. La montée côté est, depuis Prato allo Stelvio, est la plus mythique : c’est elle que l’on voit le plus souvent sur les photos, cartes postales et posters. Chaque virage est numéroté — de 1 à 48 sur ce versant — et chacun offre un point de vue vertigineux sur la vallée.
Le revêtement est bon, mais la route reste étroite, avec des zones sans glissières et des tunnels courts où la visibilité est quasi nulle. Une vigilance absolue est donc nécessaire, surtout en descente. C’est ici que l’assistant Coyote, grâce à ses alertes virage dangereux, informations trafic et mises à jour météo en temps réel, devient un copilote indispensable. Il vous signale aussi les zones accidentogènes ou les zones de contrôle, pour rouler sereinement même en haute saison.
Je découvre l'Appli CoyoteUn périple tyrolien et lombard
Plus qu’un col, le Stelvio est un passage entre trois cultures et trois langues : l’italien, l’allemand (parlé dans le Tyrol du Sud) et le romanche, langue minoritaire parlée dans les vallées voisines des Grisons suisses. On passe ici d’une ambiance alpine austère à une chaleur méditerranéenne, entre pâturages, glaciers et villages fleuris aux influences multiples.
L’été, la route devient un lieu de convergence pour motards, cyclistes, photographes, campeurs ou simples curieux. Les motos s’y croisent à toute heure, avec des clubs venant de toute l’Europe.

Une route accessible en été
Le col du Stelvio est ouvert uniquement de juin à fin septembre, parfois un peu plus tôt ou plus tard selon l’enneigement. Hors saison, la route est impraticable à cause de la neige, des chutes de pierres et des conditions climatiques instables. En haute saison, notamment en juillet et août, l’affluence est massive. Cyclistes, voitures de collection, camping-cars et motards se partagent les 24 kilomètres de virages.
Chaque année, une journée spéciale — le Stelvio Bike Day — est organisée, où la route est interdite aux moteurs pour laisser place aux cyclistes. Pour bien préparer votre itinéraire, une solution connectée comme Coyote est idéale : elle vous alerte en cas de fermeture de route, de ralentissements, ou de conditions météo dégradées. L'application vous permet aussi de planifier votre parcours avec des itinéraires alternatifs en cas d'obstacle imprévu.
Un itinéraire légendaire
Que ce soit en descente ou en montée, le col du Stelvio offre des sensations de conduite exceptionnelles. Entre de nombreux virages et un cadre rural et aride, le voyage vaut évidemment le détour. Plusieurs itinéraires sont proposés par les habitués et par les compagnies de road-trip organisé. Nous vous proposons le nôtre : un périple légendaire de quatre jours pour ne rien manquer.
Un départ en Suisse
Nous vous conseillons de partir de Davos, en Suisse. Il faut alors longer le col de la Fluëla (Flüelapass). Entre sommets, prairies et lacs, une route étroite à virages réguliers descend jusqu’à la route 27 qui longe l’Inn et rejoint Zernez. C’est le moment idéal pour découvrir ce charmant village et faire le plein d’essence.
Partez ensuite sur la route 28, au milieu du Parc national suisse. 40 minutes suffisent pour atteindre la commune fleurie de Santa Maria Val Müstair, dans le canton des Grisons. Là, les locaux parlent le romanche mais savent manier l’anglais, l’allemand et l’italien. Profitez d’une nuit dans un hôtel avant de partir à l’assaut de la frontière italienne.
Deux cols à la suite
Depuis le Val Müstair, empruntez le col de l’Umbrail (Umbrailpass), le plus haut col routier de Suisse avec 2503 mètres d’altitude. Entièrement goudronnée depuis 2015, la route alterne entre virages serrés, lignes droites et larges courbes. Amateurs de virolos et de vitesse y trouveront leur plaisir.
Le col de l’Umbrail mène directement à celui de Stelvio. L’intersection se trouve un peu en amont de la fameuse descente vertigineuse que l’on trouve sur toutes les cartes postales. C’est donc parti pour des sensations de conduite extrême. Sur la route, vous trouverez quelques boutiques de souvenirs, des hôtels, des restaurants et des bars, ainsi que des parkings gratuits pour profiter de la vue.
A la découverte du Tyrol du Sud
Une fois la descente terminée, la route SS38 continue vers Bolzano. On quitte alors les hauts sommets pour entrer dans une vallée plus douce, jalonnée de vergers, de vignes et de villages pittoresques. C’est l’entrée dans les Dolomites, un autre paradis pour les motards. Le lac de Carezza, aux eaux turquoises entourées de pics calcaires, est une halte incontournable avant d’entamer le chemin du retour.
Plusieurs options s’offrent alors à vous : revenir par le même tracé, pour vivre une montée en sens inverse tout aussi excitante ; ou continuer vers l’Autriche, voire explorer les routes du Piémont en Italie avant de rentrer en France. Peu importe le choix, Coyote vous suit : mise à jour des zones de danger, cartographie européenne, service d’alerte collaboratif… Vous roulez en confiance, même en territoire inconnu.
Si vous manquez d’adrénaline et de frissons, alors le col du Stelvio est fait pour vous. Embarquez à dos de votre cylindrée et affrontez les virages en lacet de la SS38 pour des conditions de conduite extrême. Descendre cette route légendaire est une expérience unique, où l’on fait le plein de sensations fortes et de rencontres peu communes.
