Les amendes au rapport !
Si les amandes sont bonnes pour la santé, les amendes routières, elles, peuvent sérieusement affecter votre portefeuille… et votre permis. Chaque année, ce sont plus de 25 millions de contraventions qui tombent sur les pare-brises ou par voie postale. Et ce chiffre ne cesse d’augmenter avec le déploiement massif de la vidéo-verbalisation et des radars intelligents.
Depuis quelques années, de nouvelles infractions sont sanctionnées automatiquement : téléphone au volant, ceinture non bouclée, franchissement de ligne continue, circulation sur la bande d’arrêt d’urgence, ou encore défaut d’assurance. Plus besoin de contrôle routier pour recevoir une contravention : les caméras et radars urbains s’en chargent, souvent à votre insu. Ces infractions, de classe 4, sont en général sanctionnées par une amende forfaitaire de 135 €, avec retrait de 3 à 6 points selon la gravité.
Amendes : ce qui change en 2025
Le Code de la route subit un véritable lifting. Comme nous l’expliquions dans notre dossier sur le permis à points, l’année 2025 marque un tournant avec l’ajout de nouvelles infractions verbalisées par caméra, et des sanctions plus strictes pour des comportements à risque. La généralisation de la vidéo-verbalisation change profondément la manière dont les infractions sont constatées.
Coyote vous aide à rester vigilant. Grâce à ses alertes communautaires en temps réel, ses notifications sur les zones de contrôle ou de danger, vous anticipez ces situations et évitez les erreurs coûteuses.
Je découvre le Coyote MaxSouriez, vous êtes filmés !

En 2025, le champ d’action de la vidéo-verbalisation s’étend encore. Des comportements tels que le non-port de la ceinture, l’usage du téléphone en conduisant, le franchissement de ligne continue ou encore la circulation sur bande d’arrêt d’urgence sont déjà sanctionnés à distance. Désormais, s’ajoutent d’autres infractions comme le non-respect des distances de sécurité, le dépassement dangereux ou encore l’usage d’un véhicule interdit en ZFE. On recense aujourd’hui plus de 12 catégories d’infractions vidéo-verbalisables. Et ce n’est pas tout. Depuis la fin 2024, la conduite sans assurance peut elle aussi être détectée et sanctionnée automatiquement via les systèmes de vidéo-surveillance.
Depuis la fin 2024, la conduite sans assurance peut elle aussi être détectée et sanctionnée automatiquement via les systèmes de vidéo-surveillance.
Ces infractions de 4ème classe sont punies par une amende forfaitaire de 135 euros. Ce renforcement vise clairement à modifier les comportements, notamment en agglomération, où la sécurité des usagers vulnérables est en jeu. Il est important de savoir que les radars automatiques sont eux aussi mis à jour pour détecter ces nouvelles infractions, y compris le non-port de ceinture ou le téléphone en main. La vigilance est donc de rigueur.
Pour mieux anticiper vos trajets et rester attentif aux zones de contrôle, équipez-vous d’un assistant d’aide à la conduite Coyote. Il vous signale en temps réel les zones de danger, radars fixes et mobiles, et même les perturbations sur votre trajet.
Vos papiers, s’il-vous-plait !
La loi de modernisation de la justice du XXIᵉ siècle, dite loi J21, continue de produire ses effets. Objectif : désengorger les tribunaux en simplifiant le traitement de certaines infractions. Deux délits courants sont particulièrement concernés : la conduite sans permis et la conduite sans assurance.
Dorénavant, si vous êtes intercepté sans permis de conduire pour la première fois, vous ne serez plus convoqué au tribunal. Vous devrez vous acquitter d’une amende forfaitaire de 800 euros. Cette amende peut être minorée à 640 euros si vous la payez dans les 15 jours, ou majorée à 1 600 euros passé un délai de 45 jours. En revanche, si vous êtes en récidive, le passage devant le juge redevient obligatoire.
Même logique pour la conduite sans assurance. L’amende est fixée à 500 euros. Elle peut descendre à 400 euros en cas de paiement rapide, ou grimper à 1 000 euros si elle est majorée. Ces infractions restent des délits au sens juridique, même si elles ne nécessitent pas automatiquement une comparution.

Crit’air : la vignette obligatoire pour les ZCR
Mise en place progressivement depuis 2017, la vignette Crit’Air devient désormais incontournable. En 2025, elle est exigée dans toutes les Zones à Faibles Émissions (ZFE) comme Paris, Lyon, Marseille, Toulouse, Strasbourg ou encore Grenoble. Son absence constitue une infraction.
Cette vignette permet de classer les véhicules selon leur niveau d’émission polluante, du niveau 0 (électriques) à 5 (les plus polluants).
Cette vignette permet de classer les véhicules selon leur niveau d’émission polluante, du niveau 0 (électriques) à 5 (les plus polluants). Depuis les dernières évolutions réglementaires, les communes sont de plus en plus nombreuses à utiliser des caméras pour détecter les véhicules non autorisés à circuler selon leur classification Crit’Air.
L’absence de vignette est passible d’une amende de 68 euros pour les voitures, motos et scooters, et de 135 euros pour les bus et poids lourds. À noter que la restriction s’applique même en l’absence de pic de pollution. Il est donc essentiel d’être bien informé avant d’entrer dans une ZFE.
Grâce à l’appli Coyote, vous pouvez visualiser les zones restreintes sur votre itinéraire, et recevoir des notifications avant de pénétrer dans une zone interdite à votre véhicule.
Je découvre l'Appli CoyotePayer son amende : vers une simplification
Le paiement des amendes a été grandement facilité ces dernières années, même s’il reste toujours désagréable pour votre budget. Plusieurs moyens sont à votre disposition, mais tous ne s’appliquent pas à tous les types d’amendes.
Depuis 2003, il est possible de payer en ligne sur le site officiel amendes.gouv.fr. Ce service a été étendu à une application mobile lancée en 2015. Ce site accepte le paiement de toutes les amendes (forfaitaires, majorées ou minorées), jusqu’à un plafond de 1 500 euros, par carte bancaire. Attention : seul ce site est habilité à encaisser vos paiements. Tout autre site pourrait être frauduleux.
Il reste également possible d’utiliser le timbre-amende ou sa version dématérialisée. On peut se les procurer chez les buralistes agréés ou dans les centres des finances publiques. Depuis 2016, ces timbres ne permettent toutefois plus de régler les amendes majorées. Il existe différentes couleurs de timbres selon l’infraction : rose pour les amendes forfaitaires, jaune pour les excès de vitesse, vert pour le stationnement. Le timbre doit être collé sur la carte de paiement, puis envoyé par courrier.
Depuis 2003, il est possible de payer en ligne sur le site officiel amendes.gouv.fr. Ce service a été étendu à une application mobile lancée en 2015.
Autre option : le paiement par téléphone via le 0811 10 10 10, mais attention, cet appel est surtaxé. Il reste possible de régler en espèces, par chèque ou par carte bancaire dans les trésoreries.
Zoom sur la consignation d’amende
Lorsqu’un conducteur souhaite contester une contravention, il est impératif de ne pas régler l’amende. Payer revient en effet à reconnaître l’infraction. Toutefois, dans certains cas, une consignation est exigée. Cela signifie que vous devez verser une somme équivalente à l’amende forfaitaire au Trésor Public, sans que cela soit interprété comme un aveu.

La consignation est obligatoire dans les cas d’excès de vitesse, de non-respect des distances de sécurité, d’arrêt au feu rouge ou au stop, ou encore d’usage illégal d’une voie de circulation. La procédure est similaire à celle d’un paiement, mais elle permet ensuite de formuler une contestation.
Avec l’application Coyote ou le Coyote Max, vous recevez en temps réel les alertes sur les zones de danger, ralentissements, accidents ou encore présence d’obstacles liés aux conditions météo. Avec Coyote, les amendes ne seront plus une fatalité, mais un risque que vous saurez anticiper.
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