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Radars : quel bilan en 2024 ?

Depuis leur mise en service en 2003, les radars automatiques ont profondément changé la sécurité routière en France. En 20 ans, leur évolution a été constante : apparition des radars discriminants, déploiement massif de radars tourelles ou encore privatisation progressive des voitures-radars. Fin 2024, la France comptait 4 745 radars actifs sur son territoire, auxquels s’ajoutaient près de 1 700 cabines leurres. Quelle est l’efficacité réelle de ces dispositifs ? Que révèlent les derniers chiffres ? Et surtout, à quoi faut-il s’attendre en 2025 ? Coyote vous éclaire (sans flash) et dresse pour vous le bilan des radars.

Les chiffres clés des radars en 2024

Nombre de radars déployés, nombre de flashs et d’infractions, coûts et recettes… À l’heure du numérique, rien de tel que des chiffres pour tout savoir sur les radars automatiques. Coyote a sorti pour vous sa calculatrice !

Combien de radars automatiques aujourd'hui

La Sécurité Routière recensait, au 31 décembre 2024, 4 745 radars automatiques en activité, répartis entre dispositifs fixes, mobiles, urbains ou embarqués. C’est une augmentation d’environ 5 % en deux ans, confirmant la volonté des autorités de renforcer les contrôles sur les routes, tout en modernisant les équipements.

Cette croissance modérée s’inscrit dans une stratégie bien définie : ne pas multiplier les radars à l’infini, mais privilégier l'efficacité. Le seuil maximal des 4 800 radars fixé depuis plusieurs années est donc quasiment atteint, sans être officiellement dépassé.

Un parc technologique de plus en plus diversifié

À fin 2024, la France comptait 4 745 radars automatiques actifs, répartis sur tout le territoire. Ce nombre reste stable par rapport à l’année précédente, avec une évolution qualitative des dispositifs, plus qu’un simple ajout quantitatif. Voici la répartition actuelle par type de radar :

  • 580 radars fixes (en baisse constante, remplacés progressivement par des modèles plus récents)
  • 820 radars discriminants (capables de différencier les véhicules selon leur catégorie ou leur voie)
  • 480 radars mobiles embarqués ou débarqués (utilisés ponctuellement ou lors de contrôles ciblés)
  • 450 voitures-radar, dont plus de 60 % sont conduites par des prestataires privés
  • 630 radars autonomes de chantier, installés temporairement en zones de danger ou sur des axes en travaux
  • 45 radars tronçons, ou radars à vitesse moyenne (peu nombreux, mais très efficaces sur de longs linéaires)
  • 390 radars feu rouge, toujours actifs aux carrefours les plus accidentogènes
  • 42 radars de passage à niveau, placés à proximité des croisements ferroviaires à risque
  • 1100 radars tourelles actifs, pour 1 600 cabines installées (soit 500 utilisées comme leurres)
  • 300 radars urbains multifonctions, en forte progression dans les centres-villes et zones 30

le nombre de radars pédagogiques n’a pas évolué depuis 2017. On en compte toujours 882 dispositifs, qui ne relèvent plus de la Sécurité Routière. Leur déploiement est désormais de la responsabilité exclusive des collectivités locales.

Quel taux de disponibilité des radars prévu pour 2025?

Tout comme en 2024, le taux de disponibilité des radars (soit la proportion d’appareils en fonctionnement par rapport aux appareils installés) devrait s’élever en 2025 à 93%. Ceci s’explique par le renouvellement des équipements et les efforts de maintenance, malgré des actes de vandalisme qui continuent d’impacter le bon fonctionnement d’un certain nombre de radars.

Radars : combien de flashs en 2024 ?

En 2023, l’Observatoire national interministériel de la Sécurité routière a relevé 24,7 millions de flashs effectués par des radars automatiques. Toutefois, le nombre de flashs et d’infractions n’est pas identique, car seuls deux tiers de ces flashs ont pu donner lieu à une sanction (plusieurs raisons expliquent cette différence : cliché inexploitable, automobiliste resté introuvable, véhicule appartenant à une société, marge d’erreur technique…). Ainsi, sur les 24,7 millions de flashs, « seulement » 17 millions de PV ont été envoyés aux automobilistes.

Radars : combien ça rapporte ?

La question du rendement des radars reste sensible. En 2024, les amendes issues des infractions relevées par les radars automatiques ont généré 951 millions d’euros de recettes pour les finances publiques. Cela comprend environ 728 millions d’euros provenant des amendes simples, et 223 millions d’euros issus des amendes forfaitaires majorées.

Même si ces chiffres restent légèrement en deçà du record de 2017 (1,01 milliard d’euros), ils confirment que les radars constituent une source de financement significative pour l’État, tout en étant officiellement présentés comme un outil de dissuasion, et non de sanction systématique.

Quels sont les différents types de radars sur la route en 2025 ?

Radars fixes, radars urbains, tourelles ou encore voitures-radar : les dispositifs automatiques de contrôle de la vitesse ou des infractions se sont diversifiés ces dernières années. En 2025, on en distingue près d’une dizaine de familles, parfois très différentes dans leur fonctionnement comme dans leurs objectifs. Coyote vous aide à les identifier pour mieux adapter votre conduite.

1. Le radar fixe "classique"

radar fixe

Présents depuis les débuts du programme de contrôle automatisé, les radars fixes tendent à se faire plus rares.

On en comptait environ 580 en fonctionnement fin 2024, en forte baisse par rapport aux années précédentes. Installés dans des zones réputées accidentogènes ou à intervalles réguliers sur les grands axes, ces radars mesurent uniquement la vitesse instantanée d’un véhicule.

Ils appliquent toujours la marge technique réglementaire : 5 km/h en dessous de 100 km/h, 5 % au-delà. Avec le Coyote Max, vous êtes prévenu plusieurs centaines de mètres en amont grâce à la communauté d’utilisateurs.

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2. Le radar tronçon

Plus discret, mais redoutablement efficace, le radar tronçon mesure la vitesse moyenne entre deux points, souvent espacés de plusieurs kilomètres.

Le radar tronçon calcule la vitesse moyenne d’un véhicule entre un point A et un point B.La plaque du véhicule est enregistrée à l’entrée et à la sortie du tronçon, permettant un calcul précis, sans flash visible.

Fin 2024, la France comptait environ 45 radars tronçon, principalement sur les routes nationales, voies rapides et périphériques sensibles. Leur faible nombre est compensé par une excellente efficacité.

radar troncon

3. Le radar de feu rouge

radar feu rouge

Installé aux carrefours, ce radar détecte les véhicules franchissant un feu rouge. Il déclenche deux clichés : un premier quand le véhicule dépasse la ligne d’effet des feux un second s’il franchit effectivement le feu.

En 2024, environ 390 radars feu rouge étaient encore en service en France. Leur nombre diminue progressivement, au profit des radars multifonctions, capables de contrôler à la fois la vitesse, le franchissement de feu rouge et d’autres infractions. Ce renouvellement s’inscrit dans une stratégie de modernisation du parc de radars visant à améliorer la sécurité routière tout en optimisant les coûts et l’efficacité des contrôles automatisés.

Les radars tourelles et urbains peuvent également assurer cette fonction.

4. Le radar discriminant

Ce radar fixe nouvelle génération sait différencier les types de véhicules, afin d’appliquer les limitations spécifiques aux poids lourds, bus, ou voitures. Il est également capable d’identifier la voie empruntée par le véhicule en infraction

On en recensait environ 820 en France fin 2024, souvent positionnés sur les axes à fort trafic poids lourds ou dans les zones industrielles. Ils disposent de la même marge d’erreur que les radars fixes classiques.

5. Le radar mobile

Les radars mobiles sont des dispositifs de contrôle routier temporaires, souvent placés sur un trépied ou dans un véhicule arrêté en bord de route. Utilisés principalement lors d’opérations ciblées, ils permettent aux forces de l’ordre de verbaliser les excès de vitesse de manière ponctuelle. Peu visibles, ils sont redoutables pour les conducteurs inattentifs.

Les radars mobiles classiques sont progressivement remplacés par des radars embarqués et des voitures-radars. Ces dispositifs intégrés dans des véhicules banalisés circulent en toute autonomie, souvent opérés par des sociétés privées sous délégation de l’État. Ils permettent un contrôle continu et mobile.

Contrairement aux radars fixes ou à certains contrôles mobiles signalés, les radars embarqués ne sont pas annoncés à l’avance. Pour anticiper leur présence, des solutions comme Coyote ou d'autres assistants d’aide à la conduite avertissent les utilisateurs en temps réel, grâce aux signalements des autres conducteurs.

radar mobile

6. Le radar mobile embarqué

Les radars embarqués sont installés dans des voitures banalisées capables de contrôler la vitesse en mouvement, sans s’arrêter. Ils peuvent flasher les excès de vitesse tout en roulant, ce qui les rend très difficiles à repérer sans aide extérieure.

En 2024, près de 480 dispositifs embarqués ou débarqués étaient en service sur les routes françaises. Ces voitures-radars, utilisées par les forces de l’ordre ou des opérateurs privés, permettent une surveillance mobile, discrète et continue sur tout type de réseau.

Ces radars utilisent un flash infrarouge invisible, sans lumière perceptible au moment du déclenchement.

7. La voiture radar externalisée

radar passage pieton

La grande évolution des dernières années. Ces véhicules banalisés sont confiés à des prestataires privés, qui circulent sur des itinéraires prédéfinis, à horaires fixes. Le système embarqué mesure automatiquement les excès de vitesse, sans intervention humaine.

À fin 2024, la France comptait 450 voitures-radar externalisées, avec un objectif fixé à 600 fin 2025.

Ces voitures-radars sont actives 7 jours sur 7, parfois jusqu’à 12 heures par jour, ce qui leur permet de couvrir un grand nombre de kilomètres quotidiennement. En 2024, elles étaient déployées dans 12 régions françaises, avec une montée en charge progressive sur l’ensemble du territoire. Ce fonctionnement intensif permet de renforcer les contrôles sur des zones où la présence policière est plus limitée.

8.Le radar de passage à niveau

Similaire aux radars feu rouge, ce dispositif est destiné à sanctionner les franchissements dangereux aux passages à niveau lorsque les feux clignotent. Deux clichés sont pris : l’un au franchissement de la ligne d’effet, l’autre après.

Moins nombreux chaque année, on en comptait 42 fin 2024. Leur rôle est crucial sur les passages à niveau sans barrières automatiques.

9. Les radars tourelles

Déployés à partir de 2019, les radars tourelles remplacent progressivement les anciens radars fixes, notamment les radars de feux rouges et de passage à niveau. Pilier du nouveau plan de modernisation, le radar tourelle est un dispositif haut perché capable de contrôler jusqu’à 5 infractions simultanément : vitesse, franchissement de feu, distance de sécurité, ceinture, téléphone… Avec 1 100 unités actives et 1 600 cabines installées, ce radar devient incontournable sur les routes françaises.

10. Les radars urbains

Petite version des tourelles, les radars urbains sont déployés dans les centres-villes et zones 30. Très discrets, ils surveillent les excès de vitesse, les feux tricolores… et à terme les pistes cyclables ou l’usage du téléphone. 300 radars urbains actifs sont comptabilisés fin 2024, et plus de 100 nouveaux sont attendus en 2025.

Petit manuel du super-héros pour éviter les Flash(s)

En bon super-héros, il peut parfois arriver que vous vous surestimiez et ignoriez votre fatigue, votre stress ou votre alcoolémie. Vos réflexes et champ visuel se voient ainsi diminués et votre attention considérablement réduite. Ce sont autant de facteurs qui peuvent vous amener à dépasser les limitations de vitesse. Et n’oubliez pas, celui qui conduit, c’est ce lui qui ne boit pas ! Le code de la route est clair à ce sujet : À partir de 0,2 g/l dans le sang (ou 0,1 mg/l air expiré) : la conduite est interdite pour deux catégories d’usagers : les conducteurs novices et les conducteurs de véhicules de transport en commun. À partir de 0,5 g/l dans le sang (ou 0,25 mg/l air expiré) : la conduite est interdite pour tous les autres conducteurs.

Nous ne sommes pas seuls

Dans le domaine de la conduite, la vigilance est votre alliée. Si l’on a parfois tendance à oublier que nous sommes seuls sur la route, il faut néanmoins savoir s’adapter aux autres automobilistes. Tout d’abord, respectez les distances de sécurité, ceci devrait pouvoir vous aider à maintenir une vitesse en-deçà des limitations.

Vous roulez à
La distance de sécurité réglementaire (par temps sec)
50 km/h
28 mètres
90 km/h
50 mètres
110 km/h
62 mètres
130 km/h
73 mètres

On n’oublie pas non plus les basiques : dépassement par la gauche, respect des priorités… Connaissez-vous le montant des amendes lors de vos infractions ?

Quand Mère Nature nous joue des tours

Les autres véhicules ne sont pas les seuls éléments à surveiller au volant. En réalité, les conditions météo jouent un rôle crucial dans votre sécurité. Que vous rouliez de nuit, sous la pluie, dans le brouillard ou sur une route verglacée, adapter votre vitesse et vos réflexes à l’environnement est indispensable.

Lors de fortes intempéries, votre champ de vision se réduit, les repères visuels disparaissent et la chaussée devient plus glissante. Dans ces situations, un excès de confiance peut vite entraîner une mauvaise appréciation des distances, voire une perte de contrôle. Une signalisation peut vous échapper, un piéton peut surgir sans visibilité, et un virage mal négocié peut avoir des conséquences graves.

Sur sol mouillé ou gelé, la distance de freinage est multipliée : il devient essentiel de ralentir, de doubler la distance de sécurité et de rester concentré sur chaque signalisation. C’est là que l’anticipation devient votre meilleur atout.

Avec l’application Coyote ou le Coyote Max, vous recevez en temps réel les alertes sur les zones de danger, ralentissements, accidents ou encore présence d’obstacles liés aux conditions météo. Une information précieuse quand la visibilité n’est plus de votre côté.

Souvenez-vous : en cas de visibilité inférieure à 50 mètres, la vitesse maximale autorisée est abaissée 50 km/h quel que soit l’endroit où vous circulez.

Mieux conduire, mieux anticiper

Les radars ne doivent pas être vus uniquement comme des pièges à conducteurs. Ils font partie d’une politique globale de sécurité routière qui vise à réduire le nombre d’accidents et à encourager une conduite plus responsable.

Parfois, prendre un taxi, vous faire raccompagner par un ami ou vous accorder une petite sieste avant de prendre le volant peut être salutaire et vous éviter quelques contraventions !

Cela dit, il est évident qu’un conducteur bien informé est un conducteur plus serein. Connaître l'emplacement des radars, les zones dangereuses ou les ralentissements à venir peut vous éviter bien des mauvaises surprises. Pour cela, des outils comme l’application Coyote ou les boîtiers connectés offrent une assistance discrète mais efficace, fondée sur la solidarité d’une communauté active.

Radars : ce qui vous attend en 2025

Coyote vous dévoile ce qui vous attend cette année sur la route et vous aide ainsi à mieux anticiper !

Accélération de la privatisation des voitures-radars

La tendance va se poursuivre, avec 600 véhicules prévus en circulation d’ici fin 2025. Ce déploiement concerne l’ensemble du territoire, avec des contrats confiés à des prestataires privés. Ces voitures peuvent circuler 6 heures par jour, 7 jours sur 7, avec une régularité et une efficacité difficilement atteignbles par les forces de l’ordre.

Montée en puissance des radars urbains

En 2025, le gouvernement prévoit l’installation de 100 radars urbains supplémentaires dans les centres-villes. Leur objectif : renforcer les contrôles dans les zones 30, détecter les comportements dangereux (franchissement de feu rouge, vitesse, non-respect des priorités, etc.) et fluidifier la cohabitation entre automobilistes, cyclistes et piétons. Ces dispositifs multifonctions ont déjà prouvé leur efficacité dans les grandes métropoles et vont être généralisés à d’autres villes comme Lille, Bordeaux ou Strasbourg.

Des collectivités plus autonomes

Depuis 2023, certaines collectivités locales peuvent désormais installer leurs propres radars, dans un cadre bien défini par l’État. Cette évolution permet un maillage territorial plus précis et une adaptation des contrôles aux réalités locales, notamment en agglomération. Ne soyez pas stressé après la lecture de notre dossier : grâce à l’application Coyote vous êtes alertés en temps réel à tout moment sur la présence des radars situés sur votre itinéraire. Elle n’est pas belle la vie !

Avec un parc de radars en constante évolution, des flashs toujours plus nombreux, et près d’un milliard d’euros d’amendes générées chaque année, l’enjeu des radars routiers dépasse largement la simple verbalisation. Entre prévention, nouvelles technologies et déploiement de dispositifs intelligents, les automobilistes doivent plus que jamais s’adapter. Et si l’anticipation devenait votre meilleur réflexe sécurité ?

Avec un parc de radars en constante évolution, des flashs toujours plus nombreux, et près d’un milliard d’euros d’amendes générées chaque année, l’enjeu des radars routiers dépasse largement la simple verbalisation. Entre prévention, nouvelles technologies et déploiement de dispositifs intelligents, les automobilistes doivent plus que jamais s’adapter. Découvrez l'application Coyote pour être informé en temps réel sur votre trajet !

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