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Radars : quel bilan en 2023 ?

Depuis leur inauguration en octobre 2003, les radars automatiques (fixes et mobiles) en ont parcouru du chemin (si l’on peut dire !) : entre le déploiement de dispositifs nouvelle génération, l’apparition de radars embarqués ou la mise en place de radars tourelles, la Sécurité Routière dénombrait 4 530 radars au 31 décembre 2022 sur le territoire français. Quelle est l’efficacité de ces dispositifs de contrôle de vitesse ? Quelles conséquences pour les conducteurs ? Quelles sont les prochaines mesures prévues par le gouvernement ? Coyote vous éclaire (sans flash) et dresse pour vous le bilan des radars.

Les chiffres clés des radars en 2023

Nombre de radars déployés, nombre de flashs et d’infractions, coûts et recettes… À l’heure du numérique, rien de tel que des chiffres pour tout savoir sur les radars automatiques. Coyote a sorti pour vous sa calculatrice !

Combien de radars automatiques en 2023 ?

La Sécurité Routière a recensé 4 530 radars toutes catégories confondues (radars embarqués, radars de franchissement, radars fixes, passage à niveau…) au 31 décembre 2022, soit 399 dispositifs de plus qu’en 2015 (7 ans plus tôt, la France comptait en effet 4 131 radars automatiques). Entre 2015 et 2022, le nombre de radars automatiques a donc progressé de 9,7 %.

Si ce nombre va légèrement évoluer cette année, il devrait rester sous la barre de 4700 radars, conformément aux orientations fixées par le comité interministériel de la Sécurité Routière du 2 octobre 2015 : les autorités publiques ont en effet récemment déclaré qu’environ 4600 radars devraient être en activité sur les routes françaises fin 2023, ainsi que 1000 cabines leurres.

Le parc de radars automatiques à la loupe

Sur les 4 600 radars qui devraient être actifs d’ici la fin de l’année 2023, on retrouve :

  • 600 radars fixes
  • 800 radars discriminants
  • 500 radars mobiles embarqués/débarqués
  • 400 voitures radars (dont plus de 50 % auront une conduite externalisée)
  • 600 radars autonomes de chantiers (dispositifs assurant un contrôle des vitesses dans les zones de chantier, ou les zones de danger temporaire et déplaçables)
  • 50 radars tronçons (souvent nommés radars vitesse moyenne par le gouvernement)
  • 400 radars feux rouges (radars de franchissement)
  • 50 radars de passage à niveau
  • 1000 radars tourelles actifs, et 1500 cabines au total (500 serviront donc uniquement de leurre)
  • 200 radars urbains multifonctions (il s’agit du parc qui connait la plus importante croissance à l’heure actuelle)

Le nombre de radars pédagogiques n’a, quant à lui, pas évolué : 882 dispositifs de ce type sont toujours présents sur le territoire (comme lors du dernier recensement de 2017). Toutefois, ce n’est plus la Sécurité Routière qui est aujourd’hui chargée du déploiement des radars pédagogiques : seuls les gestionnaires de voiries (collectivités locales) sont aujourd’hui habilités à le faire.

Quel taux de disponibilité des radars prévu pour 2023 ?

Tout comme en 2022, le taux de disponibilité des radars (soit la proportion d’appareils en fonctionnement par rapport aux appareils installés) devrait s’élever en 2023 à 93%. Ceci s’explique par le vieillissement des installations et les actes de vandalisme, qui ont raison du bon fonctionnement d’un certain nombre de radars.

Radars : combien de flashs en 2022 ?

En 2022, l’Observatoire national interministériel de la Sécurité routière a relevé 21,5 millions de flashs effectués par des radars automatiques. Toutefois, le nombre de flashs et d’infractions n’est pas identique, car seule deux tiers de ces flashs ont pu donner lieu à une sanction (plusieurs raisons expliquent cette différence : cliché inexploitable, automobiliste resté introuvable, véhicule appartenant à une société, margeur d’erreur technique…). Ainsi, sur les 21,5 millions de flashs, « seulement » 14,33 millions de PV ont été envoyés aux automobilistes.

Radars : combien ça rapporte ?

En termes de recettes générées par les radars automatiques en France, 2022 a été l’année de tous les records : les radars ont en effet permis à l’Etat de récolter pas moins de 707 millions d’euros en 2022 (recettes issues des amendes non majorées), soit 8 % de plus qu’en 2021. Une somme rondelette qui constitue le troisième meilleur montant jamais enregistré en France en 20 ans, après les niveaux record de 2016 (760 millions d’euros) et de 2017 (824 millions d’euros).

Si on ajoute à ce chiffre les 200 millions d’euros de recettes obtenues avec les amendes forfaitaires majorées, les recettes totales générées en France par les radars automatiques atteignent presque la barre du milliard d’euros. De quoi pouvoir s’approcher du plus important record jamais établi, soit 1,01 milliard d’euros en 2017.

Quels sont les différents types de radars sur la route en 2023 ?

Radars fixes, mobiles, radars discriminants, tronçons, radars tourelles… Les radars automatiques se déclinent en près de 10 versions en 2023. Petit tour d’horizon des principaux dispositifs que vous allez pouvoir rencontrer sur vos itinéraires routiers.

1. Le radar fixe "classique"

radar fixe

Au nombre de 600 au 31 décembre 2022, les radars fixes ont été les premiers dispositifs à être installés lors de l’implémentation de la nouvelle politique de sécurité routière et l’arrivée des radars automatiques.

Les radars fixes sont installés sur les bords de route, dans des zones considérées comme accidentogènes ou à intervalles réguliers sur les grands axes afin de faire diminuer la vitesse moyenne.

La marge d’erreur des radars fixes est de 5 km/h sur une route dont la vitesse est limitée à 80 ou 90 km/h, et de 5% sur une route dont la vitesse est limitée à 110 ou 130 km/h. Ainsi, trois vitesses différentes figurent sur les PV : la vitesse maximale autorisée, la vitesse enregistrée par le radar et enfin la vitesse retenue après application de cette marge technique.

2. Le radar tronçon

Parfois appelé radar vitesse moyenne, le radar tronçon est apparu sur nos routes en 2012. On en dénombrait 50 au 31 décembre 2022, date des derniers chiffres officiels de la Sécurité Routière (des chiffres qui ne devraient pas augmenter en 2023).

Le radar tronçon calcule la vitesse moyenne d’un véhicule entre un point A et un point B. Pour ce faire, les caméras infrarouge enregistrent la plaque d’immatriculation et relèvent une heure de passage afin de calculer la vitesse entre les deux appareils. En cas de dépassement de la vitesse autorisée, l’infraction est constatée au point de sortie du tronçon.

À l’instar des radars fixes, une marge technique de 5 km/h ou de 5% selon la vitesse relevée est appliquée.

radar troncon

3. Le radar de feu rouge

radar feu rouge

Comme son nom l’indique, le radar de feu rouge est installé sur les feux de signalisation, et plus particulièrement ceux situés sur des carrefours. Il n’a pas pour mission de mesurer la vitesse d’un véhicule mais de constater si celui-ci dépasse, lorsque le feu est rouge, la ligne d’effet des feux (LEF), en pointillés sur la chaussée, et s’il poursuit sa route après le feu rouge. Ce sont donc deux clichés qui sont pris.

Là encore, une marge technique existe : ainsi, si la voiture a franchi la ligne d’effet des feux sans toutefois dépasser le feu de signalisation, une seule photo est prise et aucune infraction n’est constatée par le radar de feu rouge.

Dans le cas où votre véhicule dispose d’une remorque, sachez que le franchissement de la ligne d’effet des feux est constatée sur le véhicule de traction : si celui-ci passe la LEF au vert mais que la remorque passe au rouge, vous ne serez pas en tort.

4. Le radar discriminant

Les radars discriminants sont des radars fixes capables d’identifier le véhicule en infraction dans le cas où plusieurs apparaissent sur un fichier en indiquant la voie de circulation. Ils savent également distinguer un véhicule “classique” d’un poids lourd pour lequel des limitations de vitesse différentes sont appliquées.

Les radars discriminants, au nombre de 800 en 2023, sont situés sur des zones accidentogènes où la vitesse est souvent mise en cause. Ils sont également situés sur des tronçons à fort trafic de poids lourds. La marge technique propre aux radars fixes leur est appliquée.

5. Le radar mobile

Les radars mobiles sont des dispositifs installés à bord de véhicules banalisés. Ils peuvent être embarqués, c’est-à-dire situés à l’intérieur du véhicule, ou débarqués sur la chaussée. Contrairement aux radars fixes, les radars mobiles ne sont pas signalés en amont.

Apparus en 2004, ils sont depuis 2013 peu à peu remplacés par des radars mobiles nouvelle génération qui peuvent détecter la vitesse tout en étant situés à bord d’un véhicule en circulation. Ces derniers, plus discrets, ne disposent pas de flash visible.

En 2023, les marges d’erreur des radars mobiles sont de 10 km/heure lorsque la vitesse n’excède pas 110 km/h, ou 10 % de la vitesse enregistrée si vous roulez à plus de 110 km/h.

radar mobile

6. Le radar mobile embarqué

Utilisés depuis Mars 2013, les radars mobiles embarqués sont des appareils prenant place dans un véhicule banalisé. À la différence d'un radar fixe, le radar mobile embarqué est capable de mesurer la vitesse d'un véhicule en déplacement et ce tout en mouvement. L’excès de vitesse est constaté par le système embarqué et non pas par les forces de l’ordre.

Le radar mobile embarqué flash discrètement, grâce à sa caméra infrarouge, les automobilistes dès lors qu’ils dépassent la limite de vitesse autorisée de 10 km/h. À titre indicatif, les véhicules roulant à partir de 146 km/h sur l’autoroute, 124 km/h sur une voie express, 102 km/h sur une route nationale ou départementale et 61 km/h en agglomération seront flashés.

En 2023, 500 radars mobiles embarqués/débarqués sont déployés sur le territoire français.

7. Le radar passage à niveau

radar passage pieton

Sans surprise, les radars de passages à niveau visent à contrôler le respect des feux rouges clignotants situés sur les passages à niveau. Ils fonctionnent peu ou prou sur le même principe que les radars de feu rouge.

Afin que les conducteurs puissent respecter la signalisation, un délai de trois secondes en agglomération et de cinq secondes hors agglomération est appliqué. Ce n’est qu’après ce seuil que le véhicule ayant franchi la ligne LEF est flashé une première fois (au dépassement) puis une seconde fois quelques mètres plus loin. Pour attester l’infraction sur les clichés, un second feu clignotant en alternance avec le premier est également installé.

Comme les radars de feu rouge, les radars passage à niveau ne sont pas signalés, les feux clignotants constituant déjà une signalisation. Ils étaient au nombre de 50 au 31 décembre 2022. Ce parc connaît une décroissance régulière depuis plusieurs années.

8. Le radar autonome

Les radars autonomes, également appelés radars chantiers, sont des radars semi-fixes qui sont situés sur des zones de danger temporaire comme les chantiers. Ils ont été mis en expérimentation dès 2012, avant d’être déployés en 2015.

Fonctionnant sur batterie, ce radar d’une grande flexibilité peut être mis en service en une trentaine de minutes seulement.

Ce super-radar vise à protéger les automobilistes mais également les personnes travaillant sur les chantiers, et notamment ceux sur les autoroutes où les limitations de vitesse ne sont pas toujours respectées. On en comptera environ 600 fin 2023, soit 540 de plus qu’en 2016 !

9. Les radars tourelles

Déployés à partir de 2019, les radars tourelles remplacent progressivement les anciens radars fixes, notamment les radars de feux rouges et de passage à niveau. Ces dispositifs, qui sont installés dans une cabine mesurant 4 mètres de hauteur, disposent d’une caméra vidéo de 36 millions de pixels et d’un appareil photo numérique hautes performances. Grâce à cette technologies, les radars tourelles (aussi nommés modèles Méta Fusion) peuvent contrôler un très grand nombre de véhicules, sur plusieurs voies et dans les deux sens de circulation (et jusqu’à 200 mètres de distance). Fin 2023, la France devrait compter 1000 radars tourelles sur son territoire.

10. Les radars urbains

Version miniature des radars tourelles, les radars dits urbains ont la capacité de contrôler la vitesse sur plusieurs voies, ainsi que le respect des feux tricolores. Pouvant être facilement déplaçables, ces dispositifs fonctionnent, tout comme les tourelles, selon une logique de leurre : de nombreuses cabines censées contenir des radars seront vides. D’ici la fin de l’année 2023, 700 cabines devraient être installées en France, dont 200 « seulement » contiendront des radars urbains actifs multifonctions.

Petit manuel du super-héros pour éviter les Flash(s)

Les flashs, et plus particulièrement les contraventions, ne sont pas franchement les alliés des automobilistes… Pour éviter les flashs qui visent à faire respecter les limitations de vitesse et signaler des zones de danger, il convient d’adapter sa conduite. Pour vous aider à y voir plus clair, Coyote enfile sa cape et vous livre ses conseils et astuces pour une conduite en toute sécurité (et sans flash).

Nous ne sommes pas seuls

Dans le domaine de la conduite, la vigilance est votre alliée. Si l’on a parfois tendance à oublier que nous sommes seuls sur la route, il faut néanmoins savoir s’adapter aux autres automobilistes. Tout d’abord, respectez les distances de sécurité, ceci devrait pouvoir vous aider à maintenir une vitesse en-deçà des limitations.

Vous roulez à
La distance de sécurité réglementaire (par temps sec)
50 km/h
28 mètres
90 km/h
50 mètres
110 km/h
62 mètres
130 km/h
73 mètres

On n’oublie pas non plus les basiques : dépassement par la gauche, respect des priorités… Connaissez-vous le montant des amendes lors de vos infractions ?

Quand Mère Nature nous joue des tours

Les autres véhicules ne sont pas les seuls paramètres dont vous devez tenir compte au volant. Adapter votre vitesse aux conditions de conduite est essentiel. La nuit, mais aussi les intempéries comme la pluie, le verglas ou le brouillard sont autant de données à considérer.

Ces conditions peuvent en effet vous induire en erreur quant à la maîtrise de votre véhicule et sa vitesse. Avec un champ de vision réduit, vous pouvez involontairement ignorer un panneau de signalisation ou un marquage au sol. Si la chaussée est détrempée ou verglacée, vous pouvez perdre le contrôle de votre véhicule. Il convient dans ces cas de réduire votre vitesse et d’allonger la distance de sécurité.

Souvenez-vous : en cas de visibilité inférieure à 50 mètres, la vitesse maximale autorisée est abaissée 50 km/h quel que soit l’endroit où vous circulez.

Apprendre à se connaître

En bon super-héros, il peut parfois arriver que vous vous surestimiez et ignoriez votre fatigue, votre stress ou votre alcoolémie. Vos réflexes et champ visuel se voient ainsi diminués et votre attention considérablement réduite. Ce sont autant de facteurs qui peuvent vous amener à dépasser les limitations de vitesse.

Parfois, prendre un taxi, vous faire raccompagner par un ami ou vous accorder une petite sieste avant de prendre le volant peut être salutaire et vous éviter quelques contraventions !

Et n’oubliez pas, celui qui conduit, c’est ce lui qui ne boit pas ! Le code de la route est clair à ce sujet : À partir de 0,2 g/l dans le sang (ou 0,1 mg/l air expiré) : la conduite est interdite pour deux catégories d’usagers : les conducteurs novices et les conducteurs de véhicules de transport en commun. À partir de 0,5 g/l dans le sang (ou 0,25 mg/l air expiré) : la conduite est interdite pour tous les autres conducteurs.

Radars : ce qui vous attend en 2023

Bien que le nombre de radars ne devrait pas dépasser la barre des 4700 dispositifs en 2023, le secteur va tout de même connaître plusieurs changements, dont l’apparition de nouveaux modèles de radars. Mais n’ayez pas d’inquiétudes : Coyote vous dévoile ce qui vous attend cette année sur la route et vous aide ainsi à mieux anticiper !

Mise en service des 200 premiers radars urbains multifonctions

Comme mentionné brièvement ci-dessus, 2023 devrait être l’année du lancement des 200 premiers radars urbains actifs. Les premières zones concernées par l’installation de ces dispositifs sont les agglomérations de Marseille, Toulouse, Montpellier, Lyon et Montbéliard/Belfort. Multifonctions, ces dispositifs sont capables d’enregistrer les excès de vitesse dans les deux sens de circulation, ainsi que les franchissements des feux rouges ; mais de nombreuses autres infractions pourraient être prises en compte par les prochains modèles de radars urbains (non-respect des pistes cyclables et du port de la ceinture, utilisation du téléphone portable au volant…).

Poursuite de la privatisation des voitures radars

La privatisation des voitures radars se poursuit en 2023 : l’objectif est d’atteindre à la fin de l’année le nombre de 400 dispositifs de ce type. À l’heure actuelle, 200 voitures radars possèdent une conduite externalisée.

Des collectivités désormais dans la course

Autre grande nouveauté de 2023 : la DRS (Délégation à la Sécurité Routière) délègue désormais certaines de ses prérogatives, en s’appuyant en particulier sur le réseau territorial de l’Etat (collectivités territoriales). Cela signifie que les autorités locales seront notamment en droit d’installer leurs propres radars automatiques (qui seront néanmoins toujours sous le contrôle de l’Etat). Ne soyez pas stressé après la lecture de notre dossier : grâce à l’application Coyote vous êtes alertés en temps réel à tout moment sur la présence des radars situés sur votre itinéraire. Elle n’est pas belle la vie !

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