Alors que nos réserves pétrolières se font de plus en plus basses (on estime qu’il y a un risque de pénurie d’ici 50 ans si l’on continue à consommer au même rythme) et que la lutte contre le dérèglement climatique s’intensifie, la question des carburants alternatifs s’impose.
Troquer les énergies fossiles pour des énergies renouvelables est devenu l’un des enjeux essentiels du secteur automobile ! Quelles alternatives s’offrent aux constructeurs ?
Les premières alternatives au pétrole et au gasoil se sont développées durant les crises pétrolières avec l’apparition d’autres hydrocarbures. Ensuite les recherches ne sont dirigées vers les énergies renouvelables dans une perspective écologique.
L’électricité reste l’alternative favorite des constructeurs automobiles pour remplacer l’essence et le gasoil. Développée en 1830 par l’écossais Robert Anderson, la voiture électrique envahit le marché automobile aujourd’hui. Rechargée grâce à des bornes électriques, la voiture électrique n’émet pas de CO2 lorsqu’elle roule. Les modèles les plus récents ont presque autant d’autonomie que les voitures thermiques et bénéficie d’une énergie simple à produire et renouvelable.
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Le biocarburant est produit à partir de la biomasse, c’est-à-dire de matière première animale ou végétale ! Pour le biocarburant diesel, on utilise majoritairement des végétaux transformés afin d’obtenir du bioéthanol auquel on ajoute une part de gasoil issu d’énergie fossile. Pour le biocarburant essence, on mélange de l’éthanol issu de végétaux tels que la canne à sucre ou la betterave avec de l’essence classique.
Cette solution ne permet pas de remplacer complètement l’essence et le gasoil mais d’en réduire l’utilisation.
Les hydrocarbures fossiles sont le résultat de la transformation du charbon ou du gaz naturel afin d’obtenir des solutions liquides telles que le GPL ou le GNV. Cette solution permet d’utiliser une autre ressource que le pétrole mais cette alternative reste dépendante d’énergies fossiles, limitées et polluantes.
Certains constructeurs automobiles ont exploré encore d’autres alternatives telles que le dihydrogène (H2) ou les procédés Fischer-Tropsch mais il semblerait que l’option électrique s’impose chaque année un peu plus. La transition vers des carburants alternatifs risque de s’accélérer puisque les nouvelles mesures gouvernementales nous dirigent vers la fin des véhicules thermiques.
RUINART Thierry
françois ETIENNE
Watson