Cela fait quelques années que les autorités ne se contentent plus des radars fixes pour verbaliser les excès de vitesse sur les routes de France. Depuis 2013, on assiste à un déploiement croissant des radars mobiles de nouvelle génération, c’est-à-dire des radars non pas situés en bord de route, mais installés dans des véhicules banalisés, cachés au milieu du trafic.
Ce type de radar mobile circule dans un nombre croissant de régions. Par ailleurs, on s’attend à ce que son déploiement couvre l’ensemble du territoire d’ici quelques années, d’autant plus que leur pilotage est progressivement confié à des entreprises privées !
D’après nos informations, les radars embarqués circulent actuellement sur les routes des régions Bretagne, Normandie, Pays-de-la-Loire, Centre-Val-de-Loire et des expérimentations débuteront dans le courant du second semestre 2021 dans les régions de Bourgogne-Franche-Comté, Hauts-de-France, Grand-Est et Nouvelle-Aquitaine.
Pour le détective qui sommeille en chaque automobiliste, voici quelques indices pour repérer ces radars embarqués qui ne sont pas signalés par les panneaux routiers.
Le premier indice qui saute aux yeux est bien sûr le boitier, volumineux, montant du tableau de bord jusqu’au rétroviseur. En effet, il s’agit de la caméra utilisée par le radar. Vous serez en mesure de le repérer, que vous soyez devant ou derrière le véhicule concerné.
Autre indice, le dispositif infrarouge utilisé pour flasher les contrevenants est rectangulaire, mesure une vingtaine de centimètres, et est fixé à l’avant, sous la calandre, au niveau de l’entrée d’air.
Mais l’arrière n’est pas en reste ! Un plus petit boîtier est également présent au centre du pare-brise arrière. Cela permet au radar de flasher dans les deux sens de la circulation. En effet, pour flasher les véhicules croisant la voiture banalisée, un dispositif infra-rouge doit pouvoir lire les limitations de vitesse indiquées sur la voie inverse.
Pour remédier à ces signes parfois trop évidents, certains véhicules banalisés sont équipés de vitres teintées à l’arrière. Méfiance donc, d’autant plus qu’il s’agit d’un système infrarouge : le flash est invisible !
D’après nos informations, les modèles de voiture utilisés sont souvent les mêmes : Citroën Berlingo, Dacia Sandero Stepway, Ford Focus, Renault Mégane, ainsi que Peugeot 208, 308, et 508 et Volkswagen Golf 7. Il s’agit en règle générale de modèles déjà utilisés comme véhicules banalisés par les forces de l’ordre.
Le gouvernement privilégie les véhicules de type berline compacte. Il y a donc peu de chances que la Smart que vous dépassez ait un radar embarqué !
La liste fournie n’est pourtant pas exhaustive. De nouveaux modèles comme la Seat Leon ou la Volkswagen Passat ont également fait leur apparition. Les flottes de véhicules banalisés sont pour l’instant en constante évolution, avec des variantes régionales assez fortes. Certains sites vont même répertorier, département par département, les modèles plus courants.
Certains de ces sites recensent les plaques d’immatriculation des véhicules banalisés. Avant de faire travailler votre mémoire, prenez en compte le renouvellement constant de ces voitures. En effet, elles changent régulièrement de département, et les numéros de plaques sont différents d’année en année.
Alors, prudence sur les routes, puisque vous n’êtes jamais à l’abri d’une voiture banalisée pour vous faire surprendre !
Et n’oubliez pas :
Afin d’être sûr de rouler à la bonne limitation de vitesse, vous pouvez utiliser l’application Coyote. Vous pourrez ainsi profiter du meilleur du service Coyote : navigation GPS, alertes et trafic en temps réel !
DURAFOUR
Sariaka
Stéphane
Sariaka
Frx
Noah