Avec la création de zones limitées à 30 km/h dans de nombreuses villes françaises telles que Paris, Lille ou Lyon, les municipalités ressortent les radars jumelles des placards pour éduquer et faire respecter leurs nouvelles limitations. Pourtant, les radars utilisés par les forces de l’ordre n’ont cessé d’évoluer au fil des ans. À la pointe de la technologie, ces appareils sont désormais capables de contrôler la vitesse des automobilistes et de leur envoyer des contraventions en parfaite autonomie, sans intervention humaine. On en oublierait presque l’existence des radars jumelles, pourtant toujours en circulation !
Comme leur nom l’indique, les radars jumelles se présentent sous la forme d’une paire de jumelles qui permet aux gendarmes de contrôler la vitesse des véhicules de façon manuelle. Ces radars, aussi appelés radars lasers, envoient un faisceau laser vers la cible et mesurent la vitesse de retour du faisceau. En comparant la vitesse aller-retour de l’impulsion laser à plusieurs intervalles, le radar est capable d’estimer la vitesse du conducteur.
La technologie des radars jumelles est bien différente des radars fixes que l’on croise au bord des routes. Leur plus grande différence réside dans la portée du faisceau laser. Lorsqu’un radar fixe peut flasher jusqu’à 50 m de sa position, les jumelles, ont quant à elles une portée pouvant aller de 450 mètres à 1 000 mètres. Cette distance dépend donc du modèle du radar jumelle utilisé par les forces de l’ordre. Pour exemple :
Dans la ville de Cholet, la police municipale est désormais équipée d’un modèle de jumelles compact pouvant « flasher » jusqu’à 800 m et qu’on pourrait confondre avec de simples jumelles de loisir.
Il est donc nécessaire de surveiller et de contrôler sa vitesse lors de chacun de vos trajets.
Contrairement à d’autres types de radars, les radars jumelles ne sont pas équipés d’un flash. La mesure de la vitesse se fait à l’aide d’un rayon laser. De plus, ces appareils ne prennent pas de photo lorsqu’un excès de vitesse est constaté. Si vous croisez des gendarmes équipés d’un radar jumelle mais que vous ne voyez pas de flash alors que vous dépassez la limite autorisée, cela ne signifie donc pas que vous ne pourrez pas recevoir de PV pour cette infraction !
La grande particularité des radars jumelle, c’est qu’ils s’accompagnent très souvent d’une interpellation par les forces de l’ordre. En général, un premier groupe de gendarmes contrôle la vitesse des véhicules à l’aide du radar jumelle, tandis qu’un que second groupe de gendarmes attend un peu plus loin. Lorsqu’un excès de vitesse est constaté, ce comité d’accueil est chargé d’interpeler le conducteur en faute pour lui remettre son PV directement. Il existe d’ailleurs une fausse croyance selon laquelle il n’est pas possible de recevoir une contravention émise par un radar jumelle s’il n’y a pas eu d’interpellation par les forces de l’ordre. En réalité, ce n’est pas tout à fait vrai.
On l’a vu, les radars jumelle ne sont pas équipés pour prendre des photos ou des vidéos lorsqu’un excès de vitesse est constaté. Par conséquent, les forces de l’ordre n’ont pas la possibilité d’identifier précisément le conducteur du véhicule. Cela offre donc aux automobilistes une opportunité de contester leur PV. C’est d’ailleurs pour cela que les forces de l’ordre procèdent généralement à une interpellation lorsqu’ils constatent un excès de vitesse à l’aide de leur radar jumelle. Ainsi, ils peuvent identifier précisément le conducteur du véhicule, qui ne pourra donc pas contester son PV.
Si vous souhaitez contester un PV après avoir été « flashé » par un radar jumelle sans interpellation, gardez 2 éléments en tête :
En vous munissant de l’application Coyote, vous pouvez rouler en sécurité et garder vos points grâce aux alertes fiables et vérifiées en temps réel. Zones de danger avec ou sans radar, limitations de vitesse, perturbations sur la route et trafic en temps réel… les trajets en voiture n’auront plus de secret pour vous !
vpn coupon code 2024