Vous avez prévu de partir en voiture en Espagne pour vos vacances ? Vous devez effectuer un déplacement professionnel de l’autre côté des Pyrénées ? Le blog Coyote a compilé pour vous toutes les informations relatives aux radars et aux limitations de vitesse chez nos voisins espagnols. De quoi pouvoir rouler en toute sérénité lors de votre trajet !
Selon les observations effectuées par Coyote et publiées le 5 avril 2023, l’Espagne comptait 2820 radars en 2023. Parmi eux, on recense 2010 radars fixes, 400 radars feux rouges, 243 radars mobiles et 167 radars tronçons. Le nombre de radars a ainsi augmenté de 7 % entre 2022 et 2023. Malgré cette hausse, ce nombre reste bien inférieur à celui de la France, où on compte actuellement environ 4600 radars, dont « un maximum de 3560 dispositifs simultanément actifs (hors zones urbaines) ».
Si des radars sont installés dans toute l’Espagne, trois communautés indépendantes se distinguent particulièrement des autres régions qui composent le pays. Il s’agit tout d’abord de la Catalogne, où sont présents pas moins de 700 radars ; l’Andalousie, quant à elle, arrive en deuxième position, avec 361 dispositifs de contrôle de vitesse ; la Castille et León, enfin, est la troisième région qui compte le plus de radars dans le pays, avec 324 dispositifs recensés. Comme on peut le constater, les radars sont majoritairement dans les agglomérations touristiques d’Espagne, et notamment le long de côte méditerranéenne.
Par ailleurs, Barcelone est la ville espagnole qui compte le plus de radars par kilomètre, avec un radar tous les 4,63 km. Gérone, quant à elle, arrive en seconde position (avec un radar tous les 10,76 km), juste devant Alicante, où se trouve un radar tous les 10,96 km, et Madrid, la capitale, comptabilisant un radar tous les 12,47 km.
Bon à savoir : la tolérance des radars mobiles en Espagne est de 7 km/heure jusqu’à 90 km/heure et de 7 % pour les vitesses au-delà de 90 km/heure. Pour les radars fixes, la tolérance est de 5 km/heure avant 100 km/heure et 5% au-delà.
Pendant votre voyage en Espagne, roulez en toute sérénité grâce à l’appli Coyote qui vous alerte en temps réel sur les zones de danger et les radars se trouvant sur votre route. Découvrez à cette occasion notre article : L’application Coyote fonctionne-t-elle à l’étranger ?
Depuis quelques années, les automobilistes français qui se font flasher sur les routes espagnoles reçoivent une contravention à leur retour en France. En cause, la loi du 17 août 2015 qui a transposé, en son article 37, la directive européenne du 11 mars 2015. Celle-ci facilite l’échange transfrontalier d’informations sur les infractions de sécurité routière.
Lire aussi : Tout savoir sur ces pays étrangers qui font suivre les amendes en France
Seule limite à ce système : en cas de non-paiement de l’amende, le pays émetteur ne peut pas poursuivre juridiquement le conducteur mis en cause. En revanche, si ce dernier revient dans le pays où a eu lieu l’infraction et qu’il subit un contrôle routier, il devra payer l’amende avec majoration.
Aucun retrait de point n’est par ailleurs appliqué à la suite d’un PV à l’étranger. On retrouve le même accord entre la France et d’autres pays, en particulier l’Allemagne, la Belgique, le Luxembourg, les Pays-Bas, l’Italie ou encore la Suisse.
Comme en France, les limitations de vitesse espagnoles dépendent des zones où vous circulez.
Par ailleurs, deux critères définissent le montant des amendes pour excès de vitesse en Espagne : le dépassement de la vitesse autorisée et la limitation en vigueur sur la route concernée.
Pour les zones où la vitesse est limitée à 50 km/heure ou moins :
Pour les zones limitées à plus de 50 km/heure :
Depuis 2023, deux nouvelles amendes sont prévues par la loi espagnole : vous êtes passible d’une amende de 600 euros si vous utilisez votre portable au volant, et d’une amende de 500 euros d’amende si vous utilisez un système de détection des radars embarqués.
Dans le cadre du droit européen, vous êtes en droit de contester un PV reçu hors de France. Selon l’article 336 du Reglamento Nacional de Transito, un automobiliste a vingt jours pour contester une amende de type pénal, comme celles qui sont liées aux infractions routières. Pendant ce laps de temps, le conducteur doit réunir toutes les preuves (témoignages, photos…) allant à l’encontre de la condamnation. Si votre contestation est rejetée, il vous est possible de faire appel dans les cinq jours suivant cette première décision. Dans le cas où aucune décision de justice n’est prise, le dossier expire au bout d’un an et l’amende disparait. N’hésitez pas à vous faire accompagner d’un avocat local pour bien comprendre les tenants et aboutissants de la procédure qui vous vise.
Retrouvez sur le blog Coyote toute l’actualité de la Sécurité routière !